email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

Andres et Katrin Maimik • Réalisateurs

"Nous avons toujours été inspirés par les relations étroites qui unissent parents et enfants"

par 

- KARLOVY VARY 2017 : Les Estoniens Andres et Katrin Maimik parle de leur deuxième film, The Man Who Looks Like Me, qui a reçu un accueil chaleureux à Karlovy Vary

Andres et Katrin Maimik • Réalisateurs

Cineuropa a rencontré les co-réalisateurs Andres et Katrin Maimik, de retour à Karlovy Vary après y avoir présenté leur premier long-métrage, Cherry Tobacco [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
, en 2014. Leur nouveau travail, The Man Who Looks Like Me [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Andres et Katrin Maimik
fiche film
]
, raconte l’histoire d’un père et d’un fils sans contact depuis longtemps qui doivent apprendre à se retrouver de nouveau dans la vie l’un de l’autre. Le film a fait son avant-première mondiale dans la section compétitive East of the West.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Cineuropa : Qu’est-ce qui vous a inspiré The Man Who Looks Like Me ?
Katrin Maimik :
 Nous avons rencontré des gens à l’ouest de l’Estonie. Cet environnement a été une de nos sources d’inspiration. C’est assez surréaliste là-bas : il y a des plantations infinies au bord de la mer, où les vaches paissent et les locaux construisent des motos tous terrains capables de grimper sur des collines, alors qu’il n’y a pas de collines dans cette partie de l’Estonie. Un des villageois a même sorti un bateau de la mer pour le mettre dans son jardin. Pour nous, ce village était le meilleur endroit du monde pour faire un film.

Par ailleurs, nous avons toujours été inspirés par les relations étroites qui unissent parents et enfants, et par l’observation des conflits et luttes de pouvoir qui en font partie. Nous avons tous vécu cela avec nos parents. Nous connaissons en outre un parent en particulier, très haut en couleurs, qui nous a inspiré une partie du film.

Andres a déjà travaillé avec Rain Tolk. Roman Baskin aussi est un acteur très connu en Estonie. Les rôles ont-ils été écrits pour eux ?
Andres Maimik :
 Nous n’avions pas d’acteurs précis en tête au début de la phase d’écriture, mais en retravaillant le scénario, il est devenu clair pour nous que nous voulions Rain et Roman. Nous avons donc pu récrire leurs personnages pour qu’ils correspondent à leur personnalité. Tous deux avaient d’ailleurs des choses à exprimer sur les relations parents-enfants, car ils ont tous deux eu des relations compliquées avec leur père.

A-t-il été facile de trouver des financements pour ce film ?
KM :
 Notre long-métrage précédent, Cherry Tobacco, a été plus facile à monter. Financer The Man Who Looks Like Me a été plus compliqué, de sorte que le temps de préparation a été plus long. À dire vrai, nous travaillions déjà dessus avant Cherry Tobacco, à développer le scénario à des ateliers et faire plusieurs brouillons. Après cela, nous avons réussi à trouver des fonds par les voies habituelles en Estonie et avons enfin pu faire le film.

Le tournage a-t-il été difficile ?
AM :
 Le film a été tourné en Estonie, entre un village près de Pärnu et Tallinn. Nous avons tourné en deux fois, pendant l’été et l’automne; pour un total de 35 jours. Nous avions écrit une scène où il devait y avoir une tempête et des inondations, elle était formidable, mais le jour où nous devions la tourner, une véritable tempête s’est abattue sur notre lieu de tournage et nous nous sommes retrouvés en plein milieu d’un orage torrentiel et d’une inondation. Un membre de l’équipe s’est même retrouvé avec la fièvre et 40 de température après avoir dû nager dans l’eau glacée. Moi je tenais un panneau réfléchissant pour essayer d’y voir quelque chose dans la nuit et la tempête. À un moment, je me suis même retrouvé complètement sous l’eau, seul le panneau dépassait.

Quelle a été la réaction du public à Karlovy Vary, pour l’avant-première ?
AM :
 Il nous a réservé un accueil très chaleureux. Les gens ont loué l’humanité du film; la crédibilité des personnages et l’atmosphère de cette ville estonienne de bord de mer.

Avez-vous des projets pour la suite ?
KM :
 Nous sommes en train de développer le scénario d’un film intitulé In Hotels, qui se passera dans des hôtels, dans différentes villes du monde. Les personnages sont un couple d’acteurs mariés qui n’arrivent plus à être ensemble mais sont tout aussi incapables d’être l’un sans l’autre. Quand on les invite à un festival de théâtre, en Lituanie, elle voudrait en profiter pour trouver une jeune maîtresse pour son mari, mais quand celui-ci se lance effectivement dans une relation avec une jeune femme lituanienne, les sentiments de l’épouse changent. L’idée est d’observer la fragmentation et la désintégration de leur relation dans ces différents hôtels, dans toutes ces villes différentes. 

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Lire aussi

Privacy Policy