email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

Danijel Hočevar • Producteur

"Une histoire universelle"

par 

- Au cours de la dernière décennie, Danijel Hocevar a été l'un des héraults du nouveau cinéma slovène, produisant les titres les plus remarquables de la cinématographie nationale

Cineuropa : Peut-on connaître quelques détails sur l'histoire de la production d'Estrellita [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Danijel Hočevar
interview : Metod Pevec
interview : Nerina Kocjančič
fiche film
]
?

Danijel Hocevar : Le budget du film s'est monté à 1,2 million d'euros, somme impossible à couvrir entièrement avec des capitaux slovènes. Nous avons donc participé au Marché de projets CineLink du Festival de Sarajevo en 2005 et c'est là que nous avons trouvé un coproducteur allemand (Mediapolis Film und Fernsehproduktion GmbH), auquel se sont ensuite ajoutés nos partenaires macédonien (nationalité du jeune interprète Marko Kovacevik) et bosniaque. Ainsi, grâce aussi à quelques contributions provenant de fonds publics et de chaînes de télévision coproductrices, nous avons réuni l'argent du budget et avons commencé de tourner en mars 2006.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Quelle est pour vous l'importance d'initiatives comme CineLink?
CineLink est le marché de projets du Festival de Sarajevo. Comme CineMart à Rotterdam ou les Mannheim Meetings, c'est un rendez-vous important, surtout pour les projets provenant de pays plus petits qui ont souvent du mal à boucler leurs budgets. Sarajevo, qui est très probablement le plus grand festival d'Europe sud-orientale (ou du moins de la zone des Balkans), a conçu CineLink précisément pour les projets de cette zone. Cela facilite le contact avec d'autres professionnels et permet de se mettre en relation plus facilement quand cela n'a pas été possible à Rotterdam, où les projets présentés sont beaucoup plus nombreux et proviennent souvent de pays plus importants. Je crois que c'est bien le chemin à suivre à l'avenir pour trouver des partenaires de production. On discute, chacun a ses contacts, mais quand on cherche quelqu'un de nouveau, ces rencontres aux marchés de projets sont la manière la plus simple de trouver.

Vous avez produit les trois premiers films de Metod Pevec : comment le définiriez-vous comme réalisateur ? Votre collaboration se poursuivra-t-elle ?
C'est un auteur très intéressant, en particulier parce qu'il ne fait pas des films " très désespérés", ni très est-européens. Ces films cherchent à communiquer avec le public : ce sont des oeuvres qui stimulent l'intérêt des spectateurs parce qu'elles ne pêchent pas par provincialisme. Ses trois films, Carmen, Beneath Her Window et Estrellita, racontent des histoires universelles, ce qui est important si on veut viser le marché international. Pour le moment, nous développons deux scénarios pour lesquels nous espérons, d'ici deux ans, trouver des fonds. L'idée est la même, mais tout ce que je peux dire, c'est qu'il s'agit de deux histoires contemporaines – il est encore trop tôt pour entrer dans les détails.

Avez-vous d'autres projets dans l'immédiat ?
Mes sociétés, Emotionfilm et Vertigo, ont beaucoup de projets en cours à différents stades de développement. Nous présentons à Rotterdam le nouveau film de Damjan Kozole, Forever. Nous serons ensuite représentés dans la section Panorama de Berlin avec I Am from Titov Veles [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Teona Strugar Mitevska
fiche film
]
de Teona Mitevska, coproduction réalisée avec des capitaux macédoniens, français, slovènes et belges.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Lire aussi

Privacy Policy