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CANNES 2010 Marché / Allemagne

Les acheteurs veulent le Silence de Bavaria

par 

Silence, premier film du Suisse Baran bo Odar, présenté dans le cadre des projections privées du Marché de Cannes, a attiré l’attention d’acheteurs anglais, italiens, français, et sud-coréen, a révélé Thorsten Ritter, directeur général de Bavaria Film International.

Ce thriller se penche sur la disparition de Sinikka, 13 ans, un jour d’été. Après l'incident, tandis que la police se met à enquêter, une longue période d'attente débute pour les parents de l'enfant. Le film est interprété par la star danoise Ulrich Thomsen, Sebastian Blomberg et Katrin Sass. En Allemagne, il sera distribué par NFP.

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Un autre premier film du catalogue de Bavaria, Life Above All du réalisateur sud-africain Olivier Schmitz, a fait sa première mondiale dans le cadre de la section Un certain regard. Ce titre, qui évoque des orphelins pour cause de SIDA sud-africains , a été accueilli par une standing ovation de 15 minutes lors de sa première projection à Cannes mardi dernier. "C’est un premier film vraiment accompli rehaussé par la performance éblouissante de l’actrice Khomotso Manyaka, dont c’est le premier rôle", a déclaré Thorsten Ritter. Cette coproduction entre l'Allemagne et l'Afrique du Sud sortira outre-Rhin cet automne.

Black Butterflies de Paula van der Oest (nominée aux Oscars) se déroule également en Afrique du Sud. C’est l’histoire de la vie de la poétesse Afrikaner Ingrid Jonker (Carice van Houten), amoureuse du personnage interprété par Liam Cunningham mais vivant sous la coupe d'un père oppressif (Rutger Hauer). Les pré-ventes de ce film de grand standing, qui est une production importante, sont en cours de négociation avec une sélection de pays. Il sera prêt cet automne.

Poll de Chris Kraus (Quatre minutes [+lire aussi :
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), lui aussi en cours de post-production, se passe la veille de la Première Guerre Mondiale. Ritter compare cette coproduction germano-austro-estonienne au Ruban blanc [+lire aussi :
critique
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interview : Michael Haneke
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]
. "Ce marché, conclut-il, aura été plus fructueux que celui de 2009. Les acheteurs restent prudents et méticuleux et offrent des minima garantis modérés car le marché pour les films d’art et d’essai s'est réduit, mais ils ont besoin de contenus, donc si vous avez de bons films, ils se vendront tôt ou tard".

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(Traduit de l'anglais)

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