26/06/2013 - Cette semaine sortent dans les salles belges deux productions diamétralement opposées, le premier long de Damien Chemin, A Pelada, et le 4ème opus des aventures de Piet Piraat

Aujourd’hui sort dans les salles belges un projet atypique, A Pelada [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], premier long métrage du réalisateur belge Damien Chemin. Celui-ci s’est fait remarquer avec ses courts métrages (dont La Monique de Joseph, fable fantastique présentée dans de nombreux festivals). Il a également tourné de nombreuses publicités. En 2007, il réalise Lampiao, rêves de bandits, documentaire sur le légendaire héros brésilien. Pour son premier long, il choisit de tourner dans le Nordeste du Brésil, où il a vécu et travaillé. Conçu de prime abord comme un téléfilm pour la télévision locale, visant à exalter la région, et mettre en avant des comédiens du cru, A Pelada a finalement bénéficié d’appuis plus forts, localement et en Belgique, qui ont permis de donner au projet une plus grande ampleur. Le titre fait référence aux parties de football improvisées que l’on joue dans les rues, mais aussi à la mise à nu d’un couple en pleine crise sexuelle. Entre maladresses et situations cocasses, humour et amour sont au cœur de cette comédie ensoleillée. Sorti par Tarantula Distribution à Bruxelles et Namur, le film devrait continuer à tourner cet été.

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Dans un tout autre genre, les plus jeunes pourront retrouver les aventures de Piet Piraat, héros du petit écran créé en Belgique, mais connu dans de nombreux pays européens comme les Pays-Bas, l’Espagne ou l’Allemagne. Dans Piet Piraat en het Zeemonster, quatrième opus porté sur le grand écran, le pirate créé par Studio 100 doit combattre un redoutable monstre marin s’il veut adhérer au club des pirates courageux. Rien de bien neuf sous le soleil, donc, mais le film sera visible dans plus de 30 cinémas en Flandre et à Bruxelles, dans les starting-blocks pour s’accaparer un jeune public quasiment en vacances scolaires, poussé dans les salles obscures par une météo peu clémente. Du pain béni météorologique donc, mais le film devra néanmoins faire face au concurrent d’outre Atlantique, Despicable Me 2, propulsé sur 5 fois plus de séances