Riccione discute de la multiprogrammation numérique
par Camillo De Marco
- Une collaboration étroite entre les exploitants et les distributeurs semble l'unique voie possible pour une plus vaste diffusion de contenus alternatifs dans les salles
"La multiprogrammation : ce qui l'encourage, ce qui lui fait obstacle" : voilà l'intitulé de l'atelier qui s'est déroulé hier dans le cadre de Ciné-Journées estivales du cinéma, un événement qui a présenté les sorties italiennes de la saison prochaine et va s'achever aujourd'hui à Riccione. L'atelier a été l'occasion de discuter des opportunités offertes par la numérisation des salles (dans un pays dont seulement 55% des écrans sont numériques, alors que la moyenne mondiale est à 75%), notamment de la multiprogrammation, c'est-à-dire l'offre de contenus filmiques et alternatifs variés dans les cinémas.
Elisabetta Brunella, la secrétaire générale de MEDIA Salles, a évoqué les applications actuelles de la multiprogrammation en Europe avec une attention particulière pour le Royaume-Uni, où la multiprogrammation résulte d'accords très précis entre les exploitants et les distributeurs. Pierluca Sforza, du Cinéma Lux de Rome, a mis l'accent sur cette collaboration comme l'unique voie possible qui permettra aux pratiques de multiprogrammation de s'étendre.
Richardo Borg d'Universal Pictures, également président des distributeurs réunis au sein de l'ANICA, a souligné le nombre des solutions en faveur de la multiprogrammation qui sont en ce moment en train d'être formulées par l'association, ainsi que l'importance de la mise en place d'un plan concret et d'un ensemble de règles à appliquer en la matière.
Sonia Fois, d'UCI Cinemas, s'est faite la porte-parole des multiplexes en racontant les expériences de projection de contenus alternatifs menées par son circuit. À son avis, ce genre d'initiative nécessite une communication importante et ciblée par rapport aux différents publics concernés.
(Traduit de l'italien)
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