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FESTIVALS Belgique

Manieggs – Revenge of the Hard Egg : la revanche de l'oeuf dur

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- Cette comédie d'action hongroise, à mi-chemin entre la parodie et l'hommage au cinéma d'action hollywoodien, a été présentée au Festival Anima de Bruxelles

Manieggs – Revenge of the Hard Egg : la revanche de l'oeuf dur

Dans le film d'animation Manieggs – Revenge of the Hard Egg [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, présenté au Festival Anima de Bruxelles après avoir été projeté à Annecy l'été dernier, deux détenus à peine sortis de prison cherchent à se venger d'avoir été condamnés pour des crimes qu'ils n'ont pas commis.

Cette comédie irrévérencieuse nous présente un monde où convergent des policiers corrompus, des mafias asiatiques ineptes, des personnages secondaires farfelus et des assassinats à gogo... Et où, bien sûr, tous les personnages sont des oeufs.

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L'intrigue se situe dans une grande ville américaine indéterminée. Là, Johnny Cupido et son fidèle compagnon Harry font tout leur possible pour calmer leur désir de vengeance. À travers de nombreux flashbacks, on entre progressivement dans l'univers qu'a créé ici le Hongrois Zoltán Miklósy, avec une attention particulière pour les entrées en scènes triomphales et la musique. Différents personnages vont se relayer au fil de l'odyssée étonnante de Johnny Cupido, qui va croiser en chemin le terrible Clan des Dragons chinois, le monde des combats en cage... Le film décrit aussi un cambriolage de banque. Dans le même temps, il suit plusieurs trames parallèles qui se jouent au sein d'un groupe de policiers violents et parfois insensés qui suivent les deux héros à la trace.

À coup de gags, le film avance en suivant la ligne fine qui sépare la parodie et l'hommage. Ce à quoi il rend hommage, ce sont les films d'action hollywoodiens, et il le fait en ridiculisant sans prendre de pincettes ses grands lieux communs. À cela s'ajoute un sens de l'humour qui usent littéralement de marionnettes (ou plutôt : d'oeufs) et d'un recours enthousiaste au meurtre arbitraire en guise de clins d'oeil au cinéma américain – d'où les morts qui s'accumulent l'un après l'autre. À travers ses références, qui vont de Rambo à Colombo en passant par Harry Potter, le film parvient rapidement à avoir la complicité du spectateur, auquel il ne laisse aucun répit entre les blagues de toutes sortes, y compris scatologiques.

Jusqu'à la fin, Manieggs, produit par la société hongroise Umatik Entertainment, se démarque par le fait qu'il ne fait aucune concession au sentimentalisme et critique sans ménagement les clichés qui abondent dans tant de films d'action, bons ou mauvais. Sans faire de concession non plus à la tentation du happy end, Manieggs termine ses 90 minutes avec le même humour décapant qu'on trouve dès le début. Entre les deux, le film offre de beaux éclats de rire. 

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(Traduit de l'espagnol)

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