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Semaine - Depuis que Otar est parti

par 

- La nostalgie du passé et l'ouverture vers l'Ouest dans les ex-républiques soviétiques. Une fusion réaliséepar l'oeuvre intimiste de Julie Bertuccelli

Charme intimiste à l'écart des sunlights de la compétition avec la coproduction franco-belge Depuis qu'Otar est parti, un premier film prometteur de Julie Bertuccelli, projeté lundi 19 mai.
Assistante de Krzysztof Kieslowski et d'Otar Iosseliani, la réalisatrice française a choisi comme cadre la Georgie et trois générations de femmes francophiles comme personnages principaux. Une grand-mère, sa fille et sa petite fille de 25 ans tentent de vivre dans la Georgie appauvrie, rêvant de Paris où Otar le fils est parti travailler. Mais la mort accidentelle de ce personnage invisible va précipiter le trio féminin dans un univers de mensonges qui se terminera par un voyage vers la mythique capitale française.

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Le récit, une comédie dramatique tissée avec délicatesse, réussit aussi bien à transmettre les émotions de la solidarité familiale qu'à décrire le malaise des ex-républiques soviétiques à la fois nostalgiques des temps anciens et rêvant de l'Occident.

Coproduction franco-belge avec les Films du Poisson côté hexagonal et Entre Chien et Loup pour la Belgique, Depuis qu'Otar est parti démontre la solidité des alliances entre les deux pays dans le domaine du cinéma d'auteur. Une qualité de coproduction qui a aussi alimenté cette année à Cannes la Quinzaine des réalisateurs avec Des Plumes dans la tête de Thomas de Thier et la section Un Certain Regard avec Stormy Weather [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
de Solveig Anspach ainsi que Mille Mois de Faouzi Bensaïdi.

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