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TURIN 2016

Wind : l’été de Mina

par 

- L’été d’une adolescente raconté par Tamara Drakulic ; en compétition au 34e Festival de Turin

Wind : l’été de Mina

Wind [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, le troisième long-métrage de Tamara Drakulic, d’après la nouvelle Kites d’Ana Rodić, un titre qui a réuni Monkey Production et Cinnamon Production, raconte l’histoire d’une fille de seize ans nommée Mina qui ne veut pas entendre parler de passer l’été avec son père. Après avoir été recalée en philo, ce qu’elle veut, c’est partir séjourner dans un hôtel, comme ses camarades, et pas s’ennuyer parmi les roseaux qui bordent le fleuve Bojana, au Monténégro. 

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S’il fallait dégager du film un semblant de fil narratif, ce serait le récit de deux saisons, l’été et l’adolescence, avec comme référence Éric Rohmer (Pauline à la plage) mais aussi Takeshi Kitano (L’Été de Kikujiro) et Koji Fukada (Hotori no Sasuko - Au revoir l’été). Car ces saisons sont celles des premiers émois amoureux, celles où l’on change d’avis comme de chemise et où l’on se heurte aux adultes et aux chaos du monde.

Drakulic, à l’instar de Rohmer, a choisi de s’en tenir à la caméra fixe, évitant ainsi l’écueil du récit trop chargé pour laisser leur liberté de mouvements à Mina et aux autres personnages en quête de vent, le vent qui fait onduler la mer, le vent qu’espèrent les surfeurs, le vent qui fait bouger les choses. Dans ce film poétique, riche en plans sur les paysages naturels préservés d’un Monténégro désormais menacé par des intérêts économiques toujours plus aux antipodes de son rythme naturel, paysages qu’illumine la candeur de l’adolescente qui les parcourt, Mina aussi sera soulevée malgré elle, et malgré le poids de son adolescence, par le tourbillon de la vie.

De même que La Loi de la jungle [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
 d’Antonin Peretjako et We Are the Tide de Sebastian HilgerWind dénonce les répercussions négatives de l’altération par l’Homme des environnements naturels pour engager le public au respect de cette Nature, un appel qui fait figure de fil rouge, en cette 34e édition du Festival de Turin.

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(Traduit de l'italien)

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