Berlin dans le viseur des Films du Losange

par Fabien Lemercier

01/02/2017 - Au line-up brillent notamment la première de marché de L'Opéra de Jean-Stéphane Bron et Le Vénérable W de Barbet Schroeder

Berlin dans le viseur des Films du Losange

L'Opéra de Jean-Stéphane Bron

Derniers préparatifs avant l'European Film Market du 67^e Festival de Berlin (du 9 au 19 février 2017) pour l'équipe des ventes internationales (pilotée par Bérénice Vincent)de lasociété parisienne Les Films du Losange dirigée par Margaret Ménégoz.

A Berlin, Les Films du Losange dévoileront en première mondiale de marché le documentaire L'Opéra (The Paris Opera) du Suisse Jean-Stéphane Bron qui a été produit en délégué par les Français des Films Pelléas et coproduit entre autres par les Suisses de Bande à part Films. Très apprécié notamment à la Quinzaine des réalisateurs cannoise 2010 avec Cleveland contre Wall Street [+lire aussi :
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interview : Jean-Stéphane Bron
fiche film] et sur la Piazza Grande de Locarno en 2013 avec L'expérience Blocher [+lire aussi :
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fiche film], le cinéaste s'est cette fois immergé pendant une saison entière au coeur des coulisses de la célèbre institution artistique parisienne. La sortie française est prévue pour le 5 avril.

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Autre nouveauté au line-up, A mon âge, je me cache pour fumer [+lire aussi :
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fiche film] de Rayhana, un premier long métrage qui a été produit par la France (KG Productions), la Grèce (Blonde Audiovisual) et l'Algérie. Se déroulant dans un hammam où des femmes très différentes se confrontent les unes aux autres, le film qui est interprété notamment par Hiam Abbass et Biyouna a reçu le prix du public à Thessalonique et sortira dans les salles françaises le 27 avril prochain.

Les préventes démarreront à l'EFM pour Le Vénérable W [+lire aussi :
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interview : Barbet Schroeder
fiche film] de Barbet Schroeder, un documentaire franco-suisse piloté en production par Les Films du Losange, actuellement en post-production et qui est le dernier volet de la "trilogie du Mal" du cinéaste, initiée avec Général Idi Amin Dada : Autoportrait (1974) et poursuivie avec L'Avocat de la terreur [+lire aussi :
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fiche film] (découvert au Certain Regard cannois en 2007 et César 2008 du meilleur documentaire). Cette fois, le réalisateur voyage au coeur du racisme au quotidien en décryptant comment l'islamophobie s'est développée dans le bouddhisme.

Au line-up brille évidemment toujours la coproduction franco-austro-allemande Happy End de l'Autrichien Michael Haneke (lire l'article - en post-production avec Isabelle Huppert et Jean-Louis Trintignant au casting et que tout le monde attend pour le prochain de Cannes) qui a déjà été très largement prévendu dans le monde entier.

A noter aussi parmi les nouveautés, Djam [+lire aussi :
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fiche film], le nouveau film de Tony Gatlif (notamment prix de la mise en scène à Cannes en 2004 avec Exils et en vitrine au Panorama à Berlin en 2012 avec Indignados [+lire aussi :
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interview : Tony Gatlif
fiche film]). Produit par Princes Films et coproduit par Pyramide Productions, Rhône-Alpes Cinéma, la Grèce (Blonde Audiovisual) et la Turquie, le film compte en tête d'affiche Daphné Patakia, Alexandra Kladaki et Simon Abkarian. L'intrigue a comme élément déclencheur la rencontre à Istanbul d'une jeune Grecque et d'une travailleuse humanitaire française.