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FESTIVALS Portugal

Tulpan conquiert le public à Estoril

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Alors qu'il touche à sa fin, le Festival d'Estoril a présenté hier, en avant-première nationale, une sélection de films issus des grands festivals internationaux. En plus des deux productions d’Eddie Satae Birdsong et Liverpool (lire l'info publiée hier), le public portugais a également pu découvrir, hors-compétition, la dernière oeuvre du Polonais Jerzy Skolimowski, Quatre nuits avec Anna [+lire aussi :
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(film coproduit par le directeur artistique du festival, Paulo Branco, lire l'info), ainsi que deux titres en lice pour le prix du meilleur film, Hooked [+lire aussi :
critique
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interview : Adrian Sitaru
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et Tulpan [+lire aussi :
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Hooked, présenté à la dernière édition des Journées des Auteurs - Venice Days, (lire l'info), a laissé le public d'Estoril plutôt indifférent, malgré l’intéressant choix du réalisateur roumain Adrian Sitaru de filmer cette histoire sur un couple au bord de la rupture avec des caméras subjectives pour chacun des trois personnages.

Tulpan, au contraire, a été salué par des applaudissements chaleureux. Dans ce film, déjà primé lors du dernier Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard, le réalisateur Sergey Dvortsevoy suit la vie d’une famille de pasteurs du Kazakhstan dans un style proche du documentaire. Avec ses longs plans-séquences sur les rituels et les chants, sa touchante manière de dépeindre une famille et une palpitante scène de naissance d'un agneau, Tulpan n’est pas qu’un film d'intérêt sociologique. C'est aussi une réflexion subtile sur le rôle des femmes dans cette région du globe et une histoire d'amour malheureuse.

La mystérieuse Tulpan (dont on n'aperçoit qu'une seule fois, au loin, la longue chevelure) refuse la proposition en mariage du berger Asa sous prétexte que ses oreilles sont trop grandes. En réalité, elle veut quitter la région et aller à l'université, une décision soutenue par sa mère, malgré les objections initiales de son père.

Tulpan étant la seule épouse potentielle dans cette région désertifiée, Asa doit repenser ses rêves et lutter pour se libérer de l’influence castratrice de son beau-frère. Dvortsevoy fait planer dans son film une certaine mélancolie néanmoins compensée par des scènes familiales tendres et comiques.

Les ventes de Tulpan, grosse coproduction internationale pilotée par la société allemande Pandora Filmproduktion, sont assurées par The Match Factory.

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(Traduit de l'anglais)

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