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LÉGISLATION Royaume-Uni

Révision de la loi d'incitation fiscale approuvée : réactions de l'industrie (2)

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Concernant le test culturel, bien que le nombre de points à obtenir reste le même (16 sur 31), les critères culturels (décor, acteurs, sujets ou langue britannique) sont à présent essentiels pour qu'un film soit recevable à demander un soutien. Cela a été imposé par la Commission européenne, qui a voulu s'assurer que les aides d'États se destinent bien à des produits culturels. L'autre nouvel élément assez controversé est la "contribution culturelle", notion très vague qui renvoie à la contribution d'un film à la "promotion, au développement et à la mise en valeur de la culture britannique".

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“Comment un commissaire à la culture peut-il prendre la responsabilité de déterminer si un film contribue à la promotion, au développement et à la mise en valeur de la culture britannique ?" s'interroge le producteur Mike Downey (F&ME). “C'est un peu comme si le Earl de Southampton avait dit à Shakespeare qu'il lui retirait son soutien parce que Roméo et Juliette parle d'Italiens et se passe à Vérone...", ajoute-t-il. Michael Kuhn pense aussi que "Ce qui est préoccupant, c'est de penser que quelque membre anonyme du DCMS (Département de la Culture, des Médias et des Sports) aura pour tâche de décider si un film a assez de points pour être considéré britannique, ce qui n'a rien à voir avec la valeur qualitative du film".

Le producteur Matthew Justice (Lunar Films) voit la nouvelle loi d'un meilleur oeil : "Pour les coproduction majoritaires, il n'y aura pas de problèmes", dit-il, avant de poursuivre : "Un film comme le succès français Les poupées russes [+lire aussi :
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(film qu'il a coproduit) répondrait également aux nouveaux critères, de même que Casino Royale et Harry Potter. C'est pour ceux qui font des coproductions minoritaires (avec, par exemple, un acteur anglais et le son arrangé au Royaume-Uni) que le nouveau test culturel sera très pénalisant, mais franchement, bon débarras !"

Pour Justice comme pour beaucoup d'autres producteurs britanniques indépendants, il est temps de passer à autre chose, notamment à un point du nouveau système fiscal qui n'a pas été mentionné dans le texte approuvée par la Commission européenne mais qui doit être débattu : le fait que les acteurs et techniciens britanniques tournant à l'étranger n'ont pas droit à un soutien. Cet autre problème-clef, soulevé par PACT dans son commentaire officiel de l'approbation d'hier, fait à présent l'objet d'une grosse campagne de lobbying.

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(Traduit de l'anglais)

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