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INDUSTRIE Espagne

Naissance à Barcelone de l'association de producteurs Pro-Docs

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- La nouvelle association catalane, qui réunit 35 sociétés productrices de documentaires, a pour objectif de représenter le secteur devant les chaînes de télévision et les institutions

Dans le grand climat d'incertitude que connaît le secteur depuis quelques mois, 35 sociétés de production de documentaires catalanes se sont réunies au sein d'une association baptisée Pro-Docs, qui a été présentée le 26 mars à Barcelone. Sa mission principale est de servir d'interlocuteur représentant les intérêts du secteur devant les chaînes de télévision et les institutions.

"En ces temps incertains, il était important de donner une voix au documentaire", a souligné pour Cineuropa le producteur Tono Folguera, qui préside la nouvelle association. "Nos soutiens principaux, explique-t-il, sont les chaînes de télévision publiques or en ce moment, la situation est très préoccupante. Par exemple, les réductions de budget de la Televisió de Catalunya, grand moteur dans le domaine du documentaire ces dernières années, nous a laissé presque à 50% de ce que nous recevions avant. Aucun autre secteur de l'industrie ne s'est vu imposer une réduction de budget de ce niveau".

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Pour améliorer cette situation difficile, l'association revendique pour une présence du documentaire sur les chaînes privées, une collaboration avec les universités et écoles de cinéma, une solution au problème de la chronologie des médias et la création de nouvelles formes de collaborations avec des capitaux privés. L'association pense aussi au marché international, dont le documentaire espagnol et en particulier catalan fait partie depuis longtemps - bien qu'il fonctionnerait encore mieux et sur davantage de marchés s'il abordait des "thèmes moins locaux".

Pour Folguera, "le secteur du documentaire est préparé et sait s'adapter. À présent que le danger réel existe de revenir sur le chemin parcouru, il faut revendiquer aux yeux de la société l'importance du documentaire et lui rappeler qu'un pays sans documentaire n'est pas seulement un pays sans mémoire, c'est un pays qui n'a pas la capacité critique suffisante pour envisager son propre futur".

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(Traduit de l'espagnol)

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