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FESTIVALS Italie

43 avant-premières mondiales à Turin

par 

- Gianni Amelio, directeur de l'événement qui a "l'âme la plus reconnaissable parmi les festivals italiens", a présenté le programme de sa 30ème édition. L'ouverture sera assurée par Quartet de Dustin Hoffman

223 titres, dont 70 premiers et deuxièmes longs métrages, 43 films présentés en avant-première mondiale et 105 projetés en avant-première internationale, européenne ou italienne, ont été sélectionnés pour la 30ème édition du Festival de Turin, qui ne s'incline donc pas devant la concurrence du Festival de Rome, bien que le nouveau directeur de ce dernier, Marco Müller, ait dangereusement rapproché les dates de la kermesse romaine (9-17 novembre) de celles de la manifestation piémontaise (23 novembre-1er décembre). Gianni Amelio, qui cèdera sa place l'année prochaine à Gabriele Salvatores, est plus combatif que jamais : "On voudrait peut-être qu'on montre seulement des premiers films par des réalisateurs inconnus, de préférence venus de Mongolie, mais notre ouverture sera assurée par l'avant-première de Quartet [+lire aussi :
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de Dustin Hoffman. Parmi les festivals italiens, Turin est celui qui a l'âme la plus reconnaissable, celui qui lance le premier le bouche-à-oreille autour des films, et les films qu'on voit ici ne se retrouvent pas le lendemain dans les salles".

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Parmi les seize films en compétition, qui sont tous des premiers ou deuxièmes longs métrages, on trouve trois titres italiens : Noi non siamo come James Bond de Mario Balsamo, sur deux amis qui adulent di 007, le journal intime ironique Smettere di fumare fumando ("arrêter de fumer en fumant") de Gipi (L'ultimo terrestre [+lire aussi :
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) et Su Re, où Giovanni Columbu revisite la passion du Christ. Le Royaume-Uni est représenté par le film noir pulp The Liability de Craig Viveiros, avec Tim Roth, et Shell [+lire aussi :
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de Scott Graham. Font aussi partie de la sélection le film allemand Breaking Horizon de Pola Beck, le titre espagnol Terrados de Demian Sabini (sur un groupe de chômeurs qui observent le monde d'une terrasse), Call Girl [+lire aussi :
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de Mikael Marcimain (Suède/Irlande/Norvège/Finlande), où deux ados se prostituent pour des hommes politiques et des diplomates, et le film tchéco-slovaque Made in Ash [+lire aussi :
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interview : Iveta Grófóva
interview : Jiří Konečný
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d'Iveta Grófova.

La section Festa Mobile, dédiée aux nouveautés les plus intéressantes de l'année, propose non seulement le premier film en tant que réalisateur de Dustin Hoffman, mais aussi Anna Karenina [+lire aussi :
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, une version pop du roman de Tolstoï réalisée par Joe Wright, Amleto de Felice Cappa, avec Filippo Timi, Biancaneve [+lire aussi :
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interview : Pablo Berger
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de Pablo Berger, Étoile du jour de Sophie Blondy, où Iggy Pop joue les anges gardiens motards, et plusieurs autres productions britanniques, dont Good Vibrations [+lire aussi :
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de Glenn Leyburn et Lisa Barros D'Sa, sur la naissance du punk, et Ginger & Rosa [+lire aussi :
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de Sally Potter.

Le volet Rapport confidentiel, réservé aux obsessions, propose des films comme Fin [+lire aussi :
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de l'Espagnol Jorge Torregrossa, le titre français Maniac [+lire aussi :
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de Franck Khalfoun, Chained de Jennifer Lynch (la fille de David) et Christmas with the Dead, une production de l'écrivain Joe Lansdale. Les documentaires et les courts métrages sélectionnés sont nombreux. L'hommage de cette édition est dédié au réalisateur portugais Miguel Gomes et le programme Onde se penche justement cette année sur le cinéma lusitanien.

Le Grand Prix de Turin, réservé aux cinéastes qui ont renouvelé le langage cinématographique, sera attribué à deux grands maestros : Ken Loach et Ettore Scola.

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(Traduit de l'italien)

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