email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

FESTIVALS Portugal

IndieLisboa : compte à rebours de la 11e édition

par 

- Avec une présence importante du cinéma national, le festival présentera notamment Boa Noite Cinderela de Carlos Conceição, le seul film portugais sélectionné cette année à Cannes

IndieLisboa : compte à rebours de la 11e édition
Les acteurs João Cajuda et David Cabecinha dans Boa Noite Cinderela

L’IndieLisboa, un des événements les plus intéressants du panorama cinématographique portugais, débutera demain sa 11e édition. Ce 24 avril marquera la veille des 40 ans de la Révolution des Œillets, un événement politique essentiel de l’histoire contemporaine du pays que l’IndieLisboa n’a pas ignoré en lui consacrant une section spéciale dans une édition où le cinéma lusitanien, dans ses différents genres et formats, aura une présence aussi importante que symbolique. Car continuer à faire du cinéma dans la conjoncture actuelle du pays n’est peut être pas un acte révolutionnaire, mais c’est au moins un acte de résistance.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Par conséquent, les documentaires et courts métrages nationaux occupent une place de choix dans la programmation. Quatre documentaires concourent dans la compétition nationale. Le premier est The New Testament of Jesus Christ According to John [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, du duo Nuno Leonel et Joaquim Pinto (What Now? Remind Me [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
), film qui repose sur l’acteur Luis Miguel Cintra (fidèle de Manoel de Oliveira) et son interprétation de la Bible. Le réalisateur Sérgio Tréfaut (Lisboetas) marque son retour avec le documentaire Alentejo, Alentejo, une immersion dans les chants polyphoniques typiques de la région de l’Alentejo, au sud du Portugal. Frederico Lobo et Tiago Hespanha présenteront une production de Terratreme Filmes sur la région de l’Ave intitulé Revolução Industrial. Enfin, Cláudia Alves offre une réflexion sur la présence portugaise en Inde avec Tales on Blindness.

Pour les courts métrages, la diversité est le concept clé du festival. Parmi tous les titres on notera Jewels de Sandro Aguilar, le film homoérotique Daddies du réalisateur portugais installé à Londres Antonio Silva, Coro dos Amantes du metteur en scène et cinéaste Tiago Guedes, ainsi que le très attendu Boa Noite Cinderela de Carlos Conceição, seul film portugais à avoir été sélectionné cette année à Cannes (dans la Semaine de la Critique, voir article). Produit par le réalisateur lui-même avec le soutien de la société de production de João Pedro Rodrigues, Blackmaria, Boa Noite Cinderela revisite le fameux conte de Cendrillon du point de vue du prince, dans une adaptation plus charnelle et moins romantique que le classique dessin animé de Disney. Les jeunes et prometteurs Joana de Verona, João Cajuda et David Cabecinha occupent les rôles principaux.

La section consacrée à la Révolution des Œillets présentera Outra forma de luta, de João Pinto Nogueira, film basé sur la correspondance entre l’écrivain Nuno Bragança et Carlos Antunes, qui reconstitue une partie de la période postrévolutionnaire. Avec Les Grandes Ondes [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Lionel Baier
festival scope
fiche film
]
, le Suisse Lionel Baier signe une comédie sur une équipe de télévision suisse qui obtient l’autorisation inespérée de couvrir la révolution. Dans la section IndieMusic, se distingue, toujours dans la thématique politique, le documentaire Mudar de Vida, centré sur l’auteur-compositeur-interprète José Mário Branco, réalisé par le duo Pedro Fidalgo et Nelson Guerreiro.

Enfin, en parallèle du festival, se déroule le Portugal Film Screenings, un événement organisé par Ana Isabel Strindberg, qui a pour but de présenter des productions nationales inédites ou très récentes à différentes étapes de développement (tournage, montage, postproduction) à un groupe de programmateurs, critiques et distributeurs invités, parmi lesquels Mark Peranson (Festival de Locarno), Jean-Pierre Rehm (FID), Claudia Maci (Festival dei Popoli), Davide Oberto (Festival de Turin), Maria Bonsanti (Cinéma du Réel), Daniel Chabannes (Épicentre), Gudrun Sommer (Doxs!),  Marie-Pierre Duhamel Muller (Festival de Rome), Alexandra Gramatke (Hamburg Short film), Tamaki Okamoto (Carte Blanche), Mick Hannigan (IndieCork), Sesi Bergeret (L'Alternativa!) et Sara Garcia (Play-Doc).

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'espagnol)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy