20/11/2014 - Ciarrapico, Torre et Vendruscolo proposent une comédie irrévérencieuse sur ce qui est pour eux le moment le plus angoissant de l'année : Noël. Dans les salles à partir du 27 novembre avec 01

L'amour peut-il survivre à Noël ? C'est la question que posent Giacomo Ciarrapico, Mattia Torre et Luca Vendruscolo, le trio auquel on doit la très populaire série télévisée Boris ainsi que Boris - Il film [+lire aussi :
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fiche film], dans leur nouvelle comédie, Ogni maledetto Natale [+lire aussi :
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fiche film] ("tous les maudits Noël"), impatiemment attendue par le public. Si, dans leurs travaux précédents, ils se sont attaqués au monde de la fiction télévisée et du cinéma, cette fois, les trois irrévérencieux scénaristes-réalisateurs s'en prennent à une institution familiale par excellence : la fête pendant laquelle tout le monde est censé être gentil et bien s'aimer, mais qui est pour beaucoup une menace à laquelle on ne peut se soustraire, j'ai nommé Noël – un cauchemar fait de guirlandes sinistres, de voleurs déguisés en Père Noël, de rites ataviques, de stress et de frénésies de toutes sortes, dont même le couple le plus amoureux du monde peut ne pas sortir indemne.

Les héros d'Ogni maledetto Natale sont en effet un gars et une fille : Massimo (incarné par le présentateur de X Factor, Alessandro Cattelan, pour la première fois sur le grand écran) et Giulia (Alessandra Mastronardi). Ils sont jeunes et purs, et dès que leurs regards se sont croisés, ils sont instantanément amoureux. Tout va parfaitement bien entre eux : tout est euphorie, sexe et complicité... jusqu'au jour où survient la question fatidique : qu'est-ce que tu fais pour Noël ? Massimo et Giulia ne connaissent encore pas bien, et ils ne se sont pas présenté leurs familles. Le repas du réveillon et le déjeuner du 25 vont être l'occasion de le faire, mais le tout va devenir un tourbillon tragicomique dans lequel vont se heurter deux mondes très différents. C'est que la famille Colardo (celel de Giulia) est une bande de troglodytes originaires de la Campanie qui se passionnent pour la chasse au sanglier, pour des jeux de cartes incompréhensibles et des eaux de vie hallucinogènes, tandis que les Marinelli Lops (celle de Massimo) sont une famille de riches producteurs de panettones pour lesquels Noël est une industrie et une période de bienfaisance hâtive pleine de névroses et de domestiques affairés dont ils oublient toujours le nom. 

La troupe, formidable, se compose de Valerio Mastandrea, Laura Morante, Marco Giallini, Corrado Guzzanti, Francesco Pannofino, Caterina Guzzanti, Andrea Sartoretti et Stefano Fresi, qui ont tous deux rôles : un dans une famille et un dans l'autre. Le film se divise en deux parties bien distinctes : le chapitre Colardo, parfois excessif (les personnages portent presque des masques), et le volet Marinelli Lops, qui perd un peu le fil du récit (car il y a l'histoire du suicide du domestique philippin, qui offre à l'extraordinaire Corrado Guzzanti l'occasion de dominer la scène, non sans jubilation). Le tout frôle la pagaille, tant et si bien qu'on est tenté de revoir le film une deuxième fois pour mieux repérer la myriade de nuances et de boutades spirituelles conçues par le trio Ciarrapico-Torre-Vendruscolo. "Le défi était de faire un film de Noël qui reste une comédie fidèle à notre style", expliquent les auteurs. Pas question cependant de faire du "cinéma panettone" (un genre typiquement italien qui regroupe les comédies grand public qui sortent à Noël). "Notre film n'est anti-rien, souligne Mastandrea. C'est simplement une comédie qui parle de Noël différemment". 

Après une avant-première dans le cadre du Festival de Turin (21-29 novembre), Ogni maledetto Natale (produit par Wildside avec RAI Cinema et le soutien du Ministère de la Culture) sortira sur 250 copies le 27 novembre, distribué par 01.

(Traduit de l'italien)