24/07/2015 - 13 documentaires et docu-fictions au menu de la section compétitive spéciale du festival New Horizons

Au-delà de la compétition officielle (lire la news), le festival New Horizons qui a débuté hier à Wroclaw, est connu pour sa section compétitive présentant des films sur l’art avec au menu cette année 13 documentaires et docu-fictions de plus de 60 minutes.

Représentant polonais dans cette compétition, The Performer [+lire aussi :
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fiche film] du duo Maciej Sobieszczanski - Lukasz Ronduda a été distingué par le Think:Film Award à la dernière Berlinale où il avait été projeté au Forum Expanded. Le film fait le portrait d'Oskar Dawicki, l’un des artistes polonais les plus marquants dans le domaine de la performance avec un travail centré sur la mise en question de son identité, voire de son existence. A noter que ce documentaire a une forme particulière et ironique, en jouant avec le genre des biographie de grands artistes.

Artistes, freaks, vagabonds, musique (du punk à la techno), spectacle et première Love Parade, tel est le matériel de base du documentaire allemand B-Movie: Lust & Sound in West-Berlin [+lire aussi :
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fiche film] qui a également été dévoilé à la Berlinale 2015, au Panorama, y remportant le Heiner Carow Prize. Dans ce film-collage, le trio des réalisateurs (Jörg A. Hoppe, Klaus Maeck et Heiko Lange) plonge dans le passé berlinois, avant la chute du mur. 

Avec un autre réalisateur allemand, Oswald von Richthofen, le public de Wroclaw voyagera en Afrique. Pour tourner 35 Cows and a Kalashnikov [+lire aussi :
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fiche film], le cinéaste a recueilli des images en Ethiopie et en République Démocratique du Congo pour présenter des groupes de personnages cultivant leurs traditions et religions de façon originale, en les mêlant à des éléments contemporains.

Les relations entre les expériences scientifiques et l’art sont la clé de la production britannique The Creeping Garden de Tim Grabham et Jasper Sharp, un documentaire primé l'an dernier au Fantastic Fest d'Austin, au Morbido Film Fest  et au Outlier Film Festival). Parmi les autres titres en vitrine, il faut mentionner le film suédois The Ceremony de Lina Maria Mannheimer qui se développe sur une série d’interviews avec Catherine Robbe-Grillet, (actrice et photographe française, auteure de Cérémonies de femmes, l’un des premiers portraits littéraires du milieu BDSM). Et les fans des films de Fassbinder seront à la fête avec la production danoise Fassbinder – To Love Without Demands de Christian Braad Thomson.   

Le ballet classique ou plutôt ce sur quoi il repose (la soumission, la discipline et le sacrifice) mis en parallèle avec la réalité politique cubaine est le sujet principal de la production majoritaire suisse Horizons [+lire aussi :
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fiche film] de Eileen Hofer. De son côté, Hand Gestures [+lire aussi :
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fiche film] de l'Italien Francesco Clerici (lire la news), plonge le public au coeur du travail d'une fonderie artistique milanaise avec ses techniques traditionnelles de sculpture. Enfin, le film britannique Life May Be [+lire aussi :
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fiche film] du duo Mania Akbari - Mark Cousins tourne autour d'un échange de vidéo-correspondances entre les deux réalisateurs. 

La section compétitive Art Film est complétée par deux productions américaines (Actress de Robert Greene et The Wolfpack de Crystal Moselle qui a remporté le titre du meilleur documentaire au Sundance 2015), par Black President de de Mpumelelo Mcata (Zimbabwe, Afrique du Sud, Royaume-Uni) et Twenty Eight Nights and a Poem [+lire aussi :
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fiche film] du Libanais Akram Zaatari.