05/10/2007

Le 22ème Festival International du Film Francophone de Namur se clôture ce soir avec la projection de J’ai toujours rêvé d’être un gangster [+lire aussi :
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fiche film], le second long métrage du réalisateur français Samuel Benchetrit (lire le compte-rendu) sous la présidence d'honneur cette année du comédien Oliver Gourmet, qui concluait son beau discours sur l'importance d'un cinéma différent, curieux et ouvert par cette belle injonction : "Il faut résister. Résistons s'il-vous plaît".

Et tel était sans doute l'état d'esprit du jury de cette édition, présidé par le réalisateur français, Manuel Poirier qui a remis à des premières oeuvres fortes la plupart de ses prix. Le bayard du Meilleur Film a récompensé la première oeuvre du Québécois Stéphane Lafleur, Continental, un film sans fusil. Le premier long métrage belge de Guillaume et Stéphane Malandrin, Où est la main de l'homme sans tête ? [+lire aussi :
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fiche film] (lire le compte-rendu) a reçu deux prix : celui qui consacre le talentueux travail du chef opérateur Nicolas Guicheteau, et le second, celui de la meilleure actrice, remis à la Namuroise Cécile de France, absente pour cause de tournage. Et c'est l'extraordinaire Samir Guesmi, sur qui repose presque entièrement le second long métrage du franco-sénégalais Alain Gomis, Andalucia [+lire aussi :
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fiche film] (lire le compte-rendu) qui a vu son travail consacré par le bayard du meilleur comédien.

Et pour une fois, le public et le jury se sont accordés sur deux autres prix : Le Fils de l'épicier d'Eric Guirado (lire le compte-rendu) outre le beau Prix du public pour une fiction, voit son scénario, co-écrit par le réalisateur avec Florence Vignon, récompensé d'un Bayard et la comédienne française Sandrine Bonnaire, passée à la réalisation avec Elle s'appelle Sabine [+lire aussi :
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fiche film] (lire le comte-rendu), reçoit le Prix du public pour un documentaire et le Prix Spécial du Jury.

Le jury Junior, composé de jeunes adolescents, a choisi Sous les bombes [+lire aussi :
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fiche film] du réalisateur franco-libanais Phlippe Aractingi quand le choix du jury Emile Cantillon, composé de jeunes adultes venus de différents pays francophones et chargé de récompenser une première oeuvre, s'est porté sur Faro, la Reine des eaux de Salif Traoré, adressant une mention spéciale à Comme à Ostende de Delphine Lehericey ( lire le compte-rendu). Enfin, Vague, réalisé par le roumain Adrian Sitaru, déjà présenté à Locarno, reçoit le bayard d'or du meilleur court métrage de la compétition internationale tandis que Le Crabe de Xavier Seron et Christophe Hermans se distingue dans la compétition des courts métrages de la Communauté Française de Belgique.