Le lauréat de la Palme d'Or 2010 Apichatpong Weerasethakul parle de son film Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], de son point de départ, de l’importance d'avoir un réseau de coproducteurs le plus vaste possible, de sa perception du festival de Cannes (qui “ressemble à un club international de masochistes où les réalisateurs veulent aller pour se faire tailler en morceaux"), du rôle essentiel des festivals pour soutenir le cinéma d’art et d’essai et de ses projets en cours de préparation.

Sur Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)
"Ce film pour moi est une manière de rendre hommage à une certaine façon de faire du cinéma qui est en voie de disparition ou au moins en pleine transformation. C'est quelque chose de très personnel".

Sur Cannes
"Cannes ressemble à un club international de masochistes où les réalisateurs veulent aller pour se faire tailler en morceaux".

Sur les festivals
"Chaque fois que j’arrive à un festival, je me sens inspiré et j’ai hâte de me remettre à mon scénario".