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Mathieu Robinet

Producers on the Move 2013 - France

par 

- Rencontre avec Mathieu Robinet, pilote entre autres de la société parisienne Révérence et Producer on the Move 2013 de l’European Film Promotion

Rencontre avec Mathieu Robinet, pilote entre autres de la société parisienne Révérence et Producer on the Move 2013 de l’European Film Promotion.

Cineuropa : Quel a été votre parcours dans l’industrie cinématographique ?
Mathieu Robinet : j’ai commencé ma carrière à Londres, chez Future Films, dans le financement et la production exécutive. Ensuite, je suis rentré en France, d’abord chez MK2 aux Business Affairs avant de monter la société de ventes internationales Overlook avec Le Fabrique de Films. Puis j’ai été consultant pour des vendeurs internationaux, notamment pour Funny Balloons pour qui je me suis occupé entre autres de Mammuth [+lire aussi :
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interview : Gustave Kervern, Beno…
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et Benda Bilili [+lire aussi :
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. Il y a deux ans, J’ai rejoint Bac Films comme vendeur et acheteur (Despues de Lucia, The Deep, etc). En parallèle, j’ai développé avec mon associé Julien Ralento une activité de production au sein de Révérence. Nous avons produit notre premier long, Amour et Turbulences [+lire aussi :
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(coproduit par Manchester Films et Thelma Films), qui est sorti en France début avril.

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Pourquoi vous être lancé dans la production ?
Parce que cela me passionne. J’aime tous les aspects de l’industrie cinématographique et j’avais envie de travailler avec les auteurs. Depuis le début de l’année, j’ai de nouvelles responsabilités puisque j’ai pris la direction générale de Bac Films, mais je ne vais pas abandonner la production avec Révérence. Nous avons donc bien réparti les tâches avec Julien Ralento. L’essentiel est que les deux activités ne se cannibalisent pas, qu’elles soient parfaitement compartimentés et gérées en bonne intelligence, avec certaines des productions Révérence distribuées par Bac et d’autres qui ne le seront pas forcément.

Quels types de films souhaitez-vous produire chez Révérence ?
Nous ne sommes pas attachés à un genre en particulier, mais portés par les histoires, les rencontres et parfois le potentiel commercial qu’on peut y trouver. Amour et Turbulences est une comédie romantique populaire, mais nous préparons maintenant un film d’auteur, En mon absence de Cyril Gelblat, dont le tournage devait démarrer l’automne prochain avec Guillaume Gouix et Karole Rocher au casting. Nous développons aussi un film de cambriolage, deux comédies…. Mais pour les projets un peu plus commerciaux, nous "packageons" : nous ne travaillons pas obligatoirement avec des réalisateurs qui sont auteurs et nous développons des scénarios qui n’ont pas automatiquement de réalisateurs attachés.

Est-il facile d’être un jeune producteur en France ?
C’est une période assez compliqué. Chez Bac, j’essaye d’avoir une approche générationnelle de la distribution et je rencontre beaucoup de jeunes producteurs avec qui j’ai envie de travailler. Et pour eux, comme pour les productions Révérence, le financement des films est très difficile. Aujourd’hui, on voit beaucoup de projets avec de gros points d’interrogation bien qu’ils soient de qualité et avec des castings qui devraient normalement leur permettre de se monter sans problèmes. En ce qui concerne Révérence, Amour et turbulences s’est fait plutôt rapidement, mais nous avons eu des hauts et des bas, et sans le soutien d’Universal (distributeur du film en France), il ne se serait sans doute pas fait. Nous voulons produire un film par an, mais nous espérons passer ensuite à deux par an. Nous développons aussi une activité de courts pour accompagner de jeunes talents. Parmi nos projets, deux sur trois sont des premiers ou des seconds longs.

Qu’attendez-vous de la rencontre organisée à Cannes par l’European Film Promotion ?
Je suis très intéressé par l’idée de coproduire des films qui ne sont pas français. Donc j’irais à Cannes pour y rencontrer des jeunes producteurs européens qui montent et essayer de trouver des projets sur lequel je pourrais intervenir. 

  

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