email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

Christian and Reinhardt Beetz • Producteurs

Penser international

par 

- Les frères Christian et Reinhardt Beetz, qui tiennent ensemble les rènes de la société Gebrueder Beetz Filmproduktion, nous livrent leur approche de la réalisation

Christian and Reinhardt Beetz  • Producteurs

Avec plus de 120 films à leur actif depuis la création de leur société, Gebrueder Beetz Filmproduktion, en l’an 2000, Christian et Reinhardt Beetz se sont fait un nom au niveau mondial. où on les désigne désormais comme les Frères Beetz.

“Nous avons dès le début été attirés par le genre documentaire, car nous nous intéressons aux questions socio-économiques, or c'est un bon format pour ce genre de sujets”, se souvient Christian Beetz, qui a étudié le théâtre et la culture à Berlin, tandis que son frère Reinhardt s'est diplômé en journalisme et en cinéma à Hambourg.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

“D'emblée, nous souhaitions travailler sur et pour le marché international, continue Christian. À présent, il est rare qu'un festival n'ait pas au moins une de nos productions à son programme. Plusieurs de nos films ont même été récompensés à des festivals comme l'IDFA (le Festival international du documentaire d'Amsterdam), HotDocs et Montréal... Nous avons reçu par exemple le Prix Grimme, le Prix Europa, le Prix du cinéma allemand et une nomination aux Oscars en 2013”.

“Nous sommes une des rares sociétés de production de documentaires qui restent à l'écart des dogmatismes, affirme Christian, entre les enseignes qui voient le long métrage documentaire comme le nec plus ultra et celles qui, à l'inverse, estiment que ces films relèvent du cinéma d’art et d’essai et leur préfèrent des formats adaptés à la diffusion en première partie de soirée et capables d’attirer 10 millions de téléspectateurs. De même en matière de genres : quand certains producteurs se cantonnent à la science, à l’Histoire ou à la nature, nous choisissons de produire ce qui nous intéresse, des projets que nous pensons être de qualité”.

L’éclectisme de la société a pu se vérifier l’automne dernier, avec la diffusion de sa série de divertissement Make Love sur la chaîne publique MDR, et du documentaire politique Nelson Mandela: The Myth and Me.

Les deux frères gardent constamment un œil sur les dernières tendances allemandes et internationales, afin de rester les plus réactifs possible, dans un contexte de concurrence toujours plus féroce pour obtenir les faveurs des chaînes de télévision. “Nous travaillons depuis quelque temps sur des projets crossmédia, explique Reinhardt. Le format crossmédia  de Farewell Comrades! a été marquant pour le secteur. Nous l’avons produit à l’international avec 16 partenaires et il a fait figure de premier modèle de licence dans ce domaine pour d’autres pays". Farewell Comrades! est une série en six parties sur l’effondrement de l’Union soviétique qui a été produite pour ARTE à destination d'un public jeune, pas nécessairement au fait de cet épisode récent de l’Histoire mondiale. “Nous avions besoin d’une nouvelle manière de raconter l’Histoire, et c'est ce que nous avons fait grâce à Internet", poursuit le producteur.

À l’inverse de ce qui se passe dans certaines sociétés, où les compétences de chaque associé sont bien différenciées (et où on sépare par exemple le développement des projets et la gestion des finances), les deux frères sont impliqués à toutes les étapes de la production : “Nous sommes toujours présents pour le montage, et nous suivons le développement de près”, précisent-ils. “Nous ne nous contenterions jamais d'accepter tel quel un scénario terminé. Quand nous rencontrons un réalisateur pour la première fois, nous lui faisons comprendre que nous ne sommes pas une banque qui va financer ses rêves, mais que nous souhaitons travailler à ses côtés comme une équipe. C’est peut-être la raison pour laquelle certains reviennent vers nous encore et encore, parce qu’ils comprennent que nous nous y connaissons en termes de langage et de narration cinématographiques, étant donné que nous avons aussi travaillé comme réalisateurs et monteurs”.

Parallèlement à ses activités dans le domaine du documentaire, Gebrueder Beetz Filmproduktion a étendu son portefeuille aux fictions pour le cinéma. “Cela est venu avec le docu-fiction Saving the Titanic, expliquent-ils. Le projet a commencé comme un documentaire et puis il s’est transformé en fiction, remportant au passage trois prix du meilleur long métrage aux British Independent Film Awards. Depuis, nous avons lancé plusieurs projets de films de fiction et de séries internationales qui sont actuellement en cours de développement et de financement”.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy