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Óskar Alegría • Directeur du Festival Punto de Vista

“Un grand merci au public, qui nous encourage à aller de l’avant”

par 

- Après une pause en 2014, le Punto de vista. Festival international du documentaire de Navarre a démarré ce 10 février. Cineuropa a rencontré son nouveau directeur artistique, Oskar Alegria

Óskar Alegría  • Directeur du Festival Punto de Vista

Cineuropa : Comment expliquez-vous que le festival crée une telle attente?
Óskar Alegría : En plus d’être un festival jeune, il a su se faire une place à l’échelle internationale. C'est un îlot éloigné de la métropole, qui dispose de son propre drapeau. Cet éloignement nous convenait, bien que nous respections énormément les travaux des festivals plus "continentaux", car sans eux, nous n’existerions pas.

Quelles nouveautés offre le festival cette année, par rapport aux éditions antérieures?
Il y a pas mal de nouveautés : un nouveau lieu (le grand auditorium du Palais des Congrès de la ville, le Baluarte), une nouvelle équipe artistique, un nouveau réseau de délégués internationaux et de nouveaux prix, comme le Prix de la jeunesse et le prix Cerbère.

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Les problèmes qui ont mis en péril le festival sont-ils réglés?
Il semble que oui. Nous avons déjà annoncé le retour du festival tous les ans à partir de 2016, soit une décennie après sa création. C'est chiffre rond qui convient bien, pour fêter le retour de l’évènement. Nous sommes confiants : pendant la crise, le public et les fidèles du festival ont témoigné d’un intérêt et d’un soutien incroyables. Grâce à eux, nous n’avons pas coulé et nous reprenons du poil de la bête. 

Qu’y-a-t-il de plus surprenant dans la sélection de cette année?
Le nombre de films reçus : 1237, soit 35% de plus que les années précédentes. Après deux années sans festival, nous avons été surpris que les gens aient pensé à nous plus que jamais. Un grand merci encore au public, qui nous encourage à aller de l’avant.

Parmi les pays européens participants, lequel retenez-vous et pourquoi?
La France domine dans notre sélection. Le cinéma reste une invention française : je veux dire, le bon cinéma. C’est comme en cuisine : dès qu’on lève un couteau pour couper un oignon, c’est à la France que l’on doit le geste.

La crise a-t-elle porté préjudice à la production de documentaires ou ce genre a-t-il toujours été en marge de l’industrie ?
Il y a parfois un grand élan derrière un film documentaire, qui vient de la nécessité rupestre de refléter la réalité, nos espoirs et nos craintes. Cela n’a rien à voir avec l’argent. La fiction souffre plus en période de vaches maigres. Le documentaire illustre cela, un peu comme s'il essayait de traire les vaches.

Vous mettez en avant la créativité à travers le projet X Films…
C’est un luxe d'avoir avec nous des cinéastes autour de ce projet de ce documentaire que nous allons produire. Le tournage se fera à Navarre. Il fait partie d'une collection historique qui nous emplit de fierté. Le processus est suivi avec intérêt par un certain nombre d’étudiants. Nous aimons voir comment un projet se présente, comment il se défend, comment il est discuté et matérialisé. Nous projetterons le lauréat de l'année dernière : El mapa de Abauntz d'Aitor Gametxoe.

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(Traduit de l'espagnol)

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