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Valeria Bruni Tedeschi • Réalisatrice

Un début éclatant

par 

- Rencontre avec l’actrice italienne, après la victoire de son premier film Il est plus facile pour un chameau…, au Tribeca Film Festival de New York

Sur la terrasse du pavillon italien, le bleu des yeux de Valeria Bruni Tedeschi se confond avec la couleur de la mer de Cannes, où l’actrice et réalisatrice est venue pour présenter son film au Marché. Un début fulgurant: Il est plus facile pour un chameau… a réuni déjà plus de 400 000 spectateurs en France et a été récompensé au dernier Tribeca Film Festival de New York. En Italie il sortira en octobre après un passage au festival de Turin.

Le film n’a pas trouvé facilement ses financements: « Mais les difficultés n’ont eu que le mérite de plus stimuler ma créativité» affirme la néo réalisatrice. Elle vient de terminer le tournage de quelques scènes du prochain film de François Ozon, 5x 2 et sa récente interprétation dans Ah! Si j’étais riche a été très appréciée en France. Mais Valeria est désormais une cinéaste «Je ne trouve pas qu’il y ait des compartiments entre les deux rôles, je me voie avancer, c’est tout».

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L’envie de passer derrière la caméra lui est venue grâce à Mimmo Calopresti, le réalisateur italien avec lequel Valeria a partagé une partie de sa vie. «J’avais envie d’écrire après la collaboration au scénario avec Mimmo. C’est lui qui m’a ensuite convaincue à passer à la mise en scène». Le film raconte l’histoire très autobiographique d’une famille italienne qui vit en France, et Valeria le considère comme un «film d’acteurs». Elle affirme avoir voulu «parler de ce qui arrive aux personnes, plus que d’une idée du cinéma. J’ai fait des essais pendant un an, c’était comme me choisir, trouver ce que j’aurais fait comme interprète. J’ai du me fusionner, personnage et réalisatrice en même temps, une personne qui traverse le monde». La composante autobiographique reste évidente «C’est quelque chose que j’ai toujours eu dans mes interprétations, on raconte toujours un peu de soi-même. On travaille sur le matériel de notre vie. Mais la mienne n’est qu’une interprétation du monde qui est devenue film».

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