email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

Olivier Père • Directeur Général, ARTE France Cinéma

- Olivier Père nous en dit plus sur ARTE France Cinéma, la filiale de la chaîne franco-allemande dédiée à la coproduction de films d’auteurs

Olivier Père • Directeur Général, ARTE France Cinéma

(Article publié dans le supplément Italie du magazine Le Film français 2016)

Une politique éditoriale basée sur le cinéma d'auteur avec une dimension européenne caractérise ARTE France Cinéma. Il est donc naturel d'essayer d'aider et coproduire à la fois les grands maîtres que les jeunes auteurs du cinéma italien.

Parmi les dernières coproductions italiennes soutenues par  ARTE France Cinéma l'an dernier, nous retrouvons Mia madre [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Nanni Moretti
fiche film
]
de Nanni Moretti, The Other Side [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Roberto Minervini
fiche film
]
de Roberto Minervini et surtout Fuocoammare [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Gianfranco Rosi
fiche film
]
de Gianfranco Rosi, qui a gagné la Berlinale et qui devrait sortir fin Septembre en France.
Oui, mais pas uniquement. Nous avons coproduit le nouveau film d’Alessandro Comodin, I tempi felici verranno presto [+lire aussi :
critique
bande-annonce
fiche film
]
, qui devrait être prêt pour cette année. Donc, il est vrai qu'il y a une politique éditoriale basée sur les films d'auteur, non seulement français. La dimension européenne caractérise très fortement ARTE. Il est naturel d'essayer de soutenir et de coproduire à la fois les grands maîtres que les jeunes auteurs du cinéma italien. Nous portons une attention particulière à la nouvelle génération, nous aimons le travail de Minervini, Comodin, et j’espère à l'avenir pouvoir soutenir d'autres noms de cette nouvelle tendance italienne.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)
Hot docs EFP inside

Donc, il y a un nouvel attrait par rapport au passé ?
Oui, nous avons remarqué dans les grands festivals internationaux la présence de nouveaux réalisateurs talentueux, pas uniquement de Rome. Je parlerais même d’une nouvelle « école du sud », celle napolitaine et le cinéma sicilien. Je pense par exemple à un film comme Salvo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Fabio Grassadonia et Anton…
fiche film
]
de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza, que nous avons soutenu, L’intervallo [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Leonardo Di Costanzo
fiche film
]
de Leonardo Di Costanzo, L’estate di Giacomo [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
de Comodin. Nous gardons un œil sur les projets de ces auteurs. Je pense qu’en Italie, comme dans d'autres pays comme la France, l'Espagne, la Roumanie, nous jouissons d'une nouvelle tendance artistique dans le cinéma. Il est évident que nous continuons à soutenir et nous intéresser au travail de réalisateurs tels que Nanni Moretti, Marco Bellocchio et d'autres. Mais je pense qu'il est plus intéressant d'être partenaire de ces nouveaux réalisateurs.

De quelle manière prend naissance le soutien à un film chez ARTE France Cinéma?
Nous ne travaillons pas directement avec les producteurs italiens, nous avons besoin pour commencer d'un coproducteur français qui sera notre contact direct. Il y a des solides relations de travail entre la France et l’Italie et une tradition à la coproduction. Nous avons en France des producteurs qui sont spécialisés dans ce domaine et sont plus intéressés que d'autres au cinéma italien. Donc, en général, ce sont eux qui nous apportent des projets. Je pense qu'il y a toujours le désir de voir une histoire particulière, quelque chose d'original, qui se détache du commercial ou du produit destiné à la télévision. Nous sommes décidément orientés cinéma d'auteur. Nous sommes à la recherche d’une forme d'art qui se développe dans un environnement pas très facile, nous le savons, notamment à cause de la crise du cinéma. Mais il y a des feux de création qui naissent dans certains territoires, qui ne sont pas les lieux historiques du cinéma italien. Et je pense aussi qu'il y a des jeunes producteurs italiens exceptionnels, tels que Paolo Benzi, qui fait un excellent travail et qui soutien ces nouveaux réalisateurs. Donc, nous nous lions à des histoires et projets ambitieux des nouveaux auteurs, qui ont une vision plus puissante que le cinéma classique.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy