21/04/2006

John McDonnell (voir news) a fait ses débuts dans l'industrie du film comme régisseur général il y a trente ans, en travaillant sur des films tels que Into the West de Mike Newell, Au nom du père de Jim Sheridan et Braveheart, de Mel Gibson. Il a fondé sa propre société de production Fantastic Films en 2000, poussé par "un désir d'apporter une perspective différente au genre de film qu'on a l'habitude d'associer à l'Irlande". C'est l'un des directeurs et chargés de production en Irlande qui a le plus d'expérience et il travaille aussi bien avec de jeunes auteurs qu'avec des réalisateurs confirmés.

Ciblé sur l'industrie internationale du film, c'est un producteur ingénieux. D'ailleurs, sa filmographie parle d'elle-même. Elle comprend le très applaudi Song For a Raggy Boy (2002) de Aisling Walsh, The Making of a Prodigy (2003), de Colm McCarthy, Timbuktu (2003), le long métrage numérique réalisé par Alan Gilsenan qui a ouvert le Festival international du film de Dublin en 2004 et Six Shooter (2005), Oscar du Meilleur Court Métrage en 2006.

Cineuropa: Pouvez-vous nous parler brièvement de votre société "Fantastic Films" et des genres de films que vous produisez ?
John McDonnell: Fantastic Films a été créée pour produire des films de tout genre, le seul critère pour moi étant que le thème me plaise et que le projet soit un film qui plaise à mes enfants aussi bien aujourd'hui que plus tard.

Le premier long métrage que vous avez produit en 2000 était le très primé Song for a Raggy Boy de Aisling Walsh. Depuis, vous avez produit des courts et des longs métrages, avec un flair incroyable pour repérer les projets à haut potentiel. Quels sont, d'après vous, les ingrédients essentiels pour reconnaître le succès d'un film à l'état de projet?
Pour moi, les éléments les plus importants sont le scénario, l'équipe créative et le public. Je veux dire par là que si on a une idée claire du public cible d'un film, avec la bonne équipe créative càd le casting, le réalisateur, les chefs des départements, les financiers, les vendeurs, les distributeurs et suffisament de temps, on a de bonnes chances de toucher les gens pour qui on a fait le film.

En quoi l'Oscar du Meilleur Court Métrage que vous avez reçu pour Six Shooter a eu une influence sur votre carrière en tant que producteur ?
En plus de la joie qu'il m'a procuré, je pense qu'il portera ses fruits à long terme. Personnellement, je trouve ça fantastique d'être reconnu comme quelqu'un qui est là pour faire les bons choix et cela pourra aider à m'ouvrir des portes dans les années à venir, et plus.

Êtes-vous satisfait du système de coproduction en Europe ?
Je pense que beaucoup de travail a été fait pour encourager les systèmes de coproduction, mais on peut toujours mieux faire. C'est une période particulièrement stimulante pour la coproduction entre la Grande-Bretagne et l'Irlande, étant donné les changements récents en Grande-Bretagne.

Qu'attendez-vous de la sélection pour le programme EFP "Producer on the Move" ?
Je pense que c'est une grande opportunité pour rencontrer d'autres producteurs, vendeurs, distributeurs et financiers mais aussi pour échanger des idées au sujet des nouveaux moyens de financement.

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