16/01/2007

Nicolai Cleve Broch, diplomé de l'Académie norvégienne d'art dramatique, a fait irruption à l'écran en 2003, dans Buddy de Morten Tyldum. En 2004, il a donné la réplique à l'acteur Aksel Hennie dans le premier film de ce dernier en tant que réalisateur, Uno. L'année dernière, on l'a vu dans le rôle principal d'Uro [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], de Stefan Faldbakken, titre présenté à Cannes dans la section Un Certain Regard.

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Vous avez tenu le rôle principal dans les premiers films de trois réalisateurs novices : Buddy, Uno et Uro. Est-ce que cela vous a stimulé d'assister aux premiers pas de ces cinéastes ?
Nicolai Cleve Broch : Oui, bien sûr, c'était excitant parce que c'était leurs premiers vrais films, donc des oeuvres très importantes pour eux, et c'était plaisant de partager avec eux cette énergie enthousiaste. Ceci dit, c'est très fréquent de jouer dans des premiers films ici, puisque la Norvège ne produit pas plus d'une douzaine de films par an. J'ai surtout beaucoup de chance d'avoir eu des rôles principaux dans des longs métrages tous les deux ans.

Pour Uno , vous avez aussi été le premier assistant du réalisateur. Cela signifie-t-il que vous aimeriez passer bientôt derrière la caméra ?
Uno était un cas à part, parce que l'acteur/réalisateur Aksel Hennie est un très bon copain. Je l'ai aidé à écrire le scénario et nous nous sommes partagés les deux rôles principaux. Il fallait néanmoins un chef, alors Aksel a pris le fauteuil du réalisateur et j'ai été son assistant. Ceci étant, la réalisation ne m'attire pas plus que cela, du moins pas maintenant. Je me sens très à l'aise et très heureux dans mon rôle d'acteur.

Les films norvégiens se portent très bien en ce moment, chez eux et dans le monde. Est-ce un climat réjouissant ?
Oui. Je suis très fier de faire partie de ce renouveau du cinéma norvégien – Buddy a d'ailleurs été le premier film à faire un tabac en Norvège et a être très bien distribué à l'étranger. Avant, les cinéastes avaient du mal à faire des longs métrages et devaient parfois attendre dix ans pour pouvoir réaliser un nouveau film. Maintenant, ils ont plus d'occasions et attendant font de la pub – de sorte qu'ils sont de plus en plus professionnels. Longtemps, on a considéré la Norvège comme la petite soeur de la Suède et du Danemark ; cela fait du bien d'être enfin jugé sur le même pied.

Quels sont vos principaux projets pour cette année ? Que pensez-vous de votre titre de Shooting Star norvégienne 2007 ?
En ce moment, je tiens un des rôles principaux dans Six personnages en quête d'auteur de Pirandello, au théâtre national d'Oslo. Ensuite, au printemps prochain, je commence un nouveau long métrage, Lønsj d'Eva Sorhaug. Je suis très impatient de me rendre à Berlin pour rencontrer les autres Shooting Stars et discuter de nos expériences respectives.