20/10/2009

Le groupe de cinéastes protestataires FOG (Filmmakers of Greece) (anciennement baptisé "Réalisateurs dans la brume" et nouvellement renommé), dont les membres ont décidé de boycotter les Prix du cinéma grec de l'année en refusant de montrer leurs films à la 50ème édition du Festival de Thessalonique (lire l'info), est de retour pour inaugurer un nouvel événement, Fog Films, qui consiste en une semaine de projections portant uniquement sur les toutes dernières productions grecques.

Bien que le récent changement de gouvernement ait provoqué une vague d'optimisme dans les rangs du groupe, FOG prévoit sérieusement de transformer cet événement en rendez-vous annuel, au cas où ses demandes portant sur des lois sur le cinéma qui soient nouvelles, modernes et efficaces ne seraient pas satisfaites.

On trouve parmi les 23 longs métrages et documentaires qui seront projetés dans le cadre de Fog Films des titres encensés comme Dogtooth [+lire aussi :
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fiche film] de Yorgos Lanthimos (récompensé à Cannes), Plato’s Academy [+lire aussi :
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fiche film] de Filippos Tsitos (récompensé à Locarno) et Strella [+lire aussi :
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fiche film] de Panos H Koutras (sélectionné à Berlin), ainsi que des coproductions grecques comme Eden à l'Ouest [+lire aussi :
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fiche film] de Costa Gavras et Fugitive Pieces de Jeremy Podeswa, coproduit par des membres du collectif FOG.

Ricordi Mi, de Stella Theodoraki, et Hrisoskoni, de Margarita Manda, seront présentés en public pour la deuxième fois seulement. Le film en costumes Black Field de Vardis Marinakis, attendu avec impatience, fera sa première mondiale à cet événement que ses organisateurs refusent de qualifier de festival.

"Nous n'avons pas l'intention de nuire au Festival de Thessalonique, qui reconnaît au demeurant nos requêtes", a souligné Thanos Anastopoulos, membre influent de FOG et lauréat du prix du meilleur scénario et du troisième prix du meilleur long métrage aux Prix du cinéma grec de 2007 pour Correction.

"Nous apprécions ce que Thessalonique a fait pour le cinéma grec, pour notre industrie et pour nous tous par le passé. Nous ne nous réjouissons pas du tout de devoir refuser d'y participer, mais c'est une décision nécessaire, poursuit Anastopoulos. Nous n'avons pas l'intention de monter un contre-festival et allons d'ailleurs continuer de ne pas employer ce terme".

(Traduit de l'anglais)