16/12/2009

Après une édition "numéro zéro" qui a été, il y a moins d'un an, très bien reçue par le public (20.000 d'entrées vendues), le festival “Per il cinema italiano” change de nom pour Bif&st (Festival international de cinéma et de télévision de Bari) et revient dans le chef-lieu des Pouilles du 23 au 30 janvier 2010. Il ne s'intéresse cette fois plus seulement à la production cinématographique nationale mais s'ouvre au monde entier et au petit écran.

L’ouverture sera assurée par Amabili resti de Peter Jackson, précédé le 22 janvier par la projection pré-inaugurale de Nine, film musical de Rob Marshall inspiré du chef d'oeuvre de Federico Fellini, 8½. L’Europe est bien représentée, avec notamment la sélection d'Un prophète [+lire aussi :
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interview : Jacques Audiard
interview : Jacques Audiard et Tahar R…
fiche film] de Jacques Audiard, prochainement sur les écrans italiens, distribué par la société Bim de Valerio De Paolis, producteur-distributeur auquel le festival consacre un hommage composé de 26 titres de son catalogue d'auteur et une leçon de cinéma. Bari proposera aussi le premier film en tant que réalisatrice de Fanny Ardant, Cendres et sang [+lire aussi :
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fiche film].

Le festival proposera aussi la première de La strategia degli affetti de Dodo Fiori. D'autres titres italiens le rejoindront probablement au programme après que la Berlinale ait annoncé sa sélection complète. Pour le moment, Bari compte sur quinze titres transalpins (triés sur le volet par un comité de onze critiques de cinéma) déjà sortis ou projetés à des festivals importants cette année. Ils seront soumis à un jury international présidé par la cinéaste allemande Margarethe von Trotta. La sélection est à dire vrai peu téméraire : on y retrouve plus de grands titres du moment (comme Vincere [+lire aussi :
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interview : Cannes 2009 Marco Belloc…
interview : Filippo Timi - acteur
fiche film] de Marco Bellocchio ou L’uomo che verrà [+lire aussi :
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interview : Giorgio Diritti
fiche film] de Giorgio Diritti) que d'oeuvres originales ou méconnues.

Bari comprend aussi des compétitions réservées aux courts métrages et aux documentaires (évalués par deux jurys populaires). Sa section “Le cinéma sur le cinéma” accueille par ailleurs des documentaires consacrés à des grandes figures du cinéma italien, comme Dino Risi (Una bella vacanza de Fabrizio Corallo) ou Ettore Scola (Scola le satiriste de Jean Gili).

Les hommages seront nombreux. Outre De Paolis, l'événement honorera le scénariste Tonino Guerra, le compositeur Armando Trovajoli (qui présentera le concert de clôture du festival) et le trio magique du cinéma politico-social italien : Elio Petri, Francesco Rosi et Gian Maria Volonté.

(Traduit de l'italien)