02/09/2002 - Le producteur Nicolas McClintock parle du projet Ten minutes older né dans la lecture des “Leçons américaines” de Calvino

Huit réalisateurs, dix minutes, un seul thème: le temps. Peu de temps et beaucoup de réalisateurs, pour porter à l'écran, en totale liberté créative, une interprétation personnelle du temps. Le résultat s'appelle Ten minutes older – The cello. Il s'agit du second épisode d'un projet né il y a sept ans du docuemtaire de Nicolas McClintock.

Ici en qualità de producteur, McClintock arconte la génèse du projet:
«Je lisais ‘Leçons amèricaines’ d’Italo Calvino, où est cité un ancien narrateur sicilien : «Dans une histoire le temps ne prends pas son temps ».
En d’autres mots, à l’intérieur d’une histoire le temps se modifie, il devient malléable. Le film est tout centré sur le temps (le temps qui sculpte comme disait Tarkovskij) et puisque je suis un réalisateur de documentaires, je me suis demandé comment différents réalisateurs auraient pu affronter ce thème, en travaillant en peu de temps. C’était il y a sept ans. Le titre provient de deux documentaristes lettons, Juris Podnieks et Hertz Frank.

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(Traduit de l'italien)