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BERLINALE 2010 Panorama

Le public souffre volontiers pour le dernier film d’Albaladejo

par 

Le réalisateur espagnol Miguel Albaladejo (Bear Cub, Volando Voy) cherche l’inspiration dans le passé du cinéma espagnol pour son dernier film, Born to Suffer [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
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, dont la première a été projetée à Berlin dans le cadre de la section Panorama.

Dans cette comédie romantique insolite et souvent très drôle, le personnage principal a 72 ans : il s’agit de Flora (Petra Martinez), une femme d’un petit village qui a passé sa vie à s’occuper de ses proches, en particulier de ses jeunes nièces. Maintenant qu’elles ont quitté le village, Flora éprouve le besoin qu’on s’occupe d’elle et redoute que sa famille ne l’enferme dans une maison de retraite.

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Heureusement, il y a Purita (Adriana Ozores), une femme de ménage soumise qui a toujours fait partie de la famille et qui, après un enchaînement d’événements inattendus, se retrouve mariée à Flora, qui avait peur que sa famille ou l’un des vieux célibataires du village n’éloignent Purita d’elle.

En utilisant cette simple proposition, Albaladejo tourne une comédie d’erreurs et d’émotions qui respecte les conventions des comédies romantiques rendues originales grâce au choix déroutant des personnages.

« Born to Suffer est une comédie romantique mais il y a une différence importante : les personnages principaux ne savent pas qu’il s’agit d’une comédie romantique. C’est peut-être pour cette raison que le résultat est davantage une comédie qu’une histoire d’amour. Mais c’en est aussi une. En général, dans les comédies romantiques, une fille rencontre un garçon (ou l’inverse), elle le perd (ou l’inverse) et enfin, elle le retrouve (ou l’inverse). Mais dans ce cas, ce n’est pas exactement pareil. Là, c’est l’histoire d’une maîtresse qui rencontre une esclave, la maîtresse perd l’esclave et enfin, la maîtresse retrouve l’esclave (ou l’inverse) », explique le réalisateur.

Le film a été produit par Tornasol Films, Castafiore Films et la société de production en charge de Born to Suffer, avec le soutien de TVE, Studio complex Ciudad de la Luz et Generalitat Valenciana, l’ICAA et l’ICO. Le film a été distribué la semaine dernière en Espagne par Alta Classics. La société Latido, basée à Madrid, gère les ventes internationales.

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(Traduit de l'anglais)

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