Enrique Urbizu revient au cinéma noir avec No habrá paz para los malvados
Tandis que l'industrie était toute absorbée par le Festival de Cannes et son important Marché du film, le réalisateur basque Enrique Urbizu entamait le tournage de No habrá paz para los malvados, film noir produit par Lazona et Telecinco Cinema. Le travail a commencé le 17 mai et s'effectuera en huit semaines entre les studios Ciudad de la Luz d'Alicante et Madrid.
Le scénario, composé par Urbizu et Michel Gaztambide, s'intéresse à Santos Trinidad, inspecteur de police sur le retour qui se trouve impliqué dans une fusillade tandis qu'il enquête sur la disparition d'une jeune fille. À mesure que le détective et la juge Chacón progressent dans leur investigation, ils découvrent que derrière l'altercation entre les narcotraficants se cache un complot beaucoup plus dangereux que ce qu'ils pensent.
José Coronado, dans le rôle principal, donne la réplique à Rodolfo Sancho, Helena Miquel et Juanjo Artero.
No habrá paz para los malvados est le huitième long métrage d'Urbizu, cinéaste très estimé de la critique et des fans de polar, genre auquel il a contribué par des oeuvres comme Todo por la pasta (1991) et La caja 507 (2002), son plus grand succès à cette date (un demi-million de spectateurs).
Son nouveau projet est produit par les frères Ignacio et Gonzalo Salazar-Simpson pour Lazona et Álvaro Augustín pour Telecinco Cinema.
Le lien entre les deux sociétés de production est très solide car, en plus d'avoir collaboré dans Días de cine de David Serrano (2007), c'est un des fondateurs de Lazona, Ignacio Salazar-Simpson, qui a créé le département cinéma de Telecinco en 1999, après l'entrée en vigueur de l'obligation pour les chaînes de télévision d'investir dans la production cinématographique.
(Traduit de l'espagnol)
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