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FILMS / CRITIQUES

Una hora más en Canarias

par 

- David Serrano revient à la comédie musicale, qui lui a valu tant de succès comme scénariste, avec des chansons pop, des acteurs des deux côtés de l'Atlantique et un homme désiré par trois femmes

David Serrano est, avec Daniel Sánchez-Arévalo, Nacho Vigalondo et Borja Cobeaga, un des jeunes talents les plus remarqués du nouveau cinéma espagnol. Ses premiers pas en tant que scénariste des comédies musicales El otro lado de la cama et sa suite, Queen Size Bed [+lire aussi :
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, ont assis sa position de valeur montante grâce au bons résultats qu'ils ont obtenu au box-office – en plus de contribuer à revitaliser la comédie musicale espagnole.

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Stimulé par le succès du premier de ces films, Serrano a vite fait ses débuts en tant que réalisateur et filmé une nouvelle comédie, certes moins glamour, intitulée Jours de foot. Ce titre, tourné en 2003, a été produit par Telespán, société avec laquelle il travaille depuis le début et prévoit de continuer à collaborer pour le moment. Avec de nouveau fois un thème footballistique et des acteurs célèbres, le succès a encore souri à ce jeune cinéaste madrilène sans formation dans le domaine du cinéma mais passionné de musique, comme en témoignent ses films et les spectacles musicaux qu'il a montés dans les théâtres de la Gran Vía de la capitale espagnole (à commencer par celui sur l'auteur-compositeur Joaquín Sabina).

Devant cet encourageant succès populaire, pour son deuxième film Serrano a voulu prendre des risques avec une oeuvre analysant avec de l'humour, de l'ironie et un regard critique, la pathétique réalité du cinéma espagnol pendant la dictature franquiste, quand les cinéastes devaient non seulement se soumettre à la censure, mais aussi satisfaire les caprices de producteurs rustres mais tout-puissants. Ce film, intitulé Días de cine, n'a hélas pas obtenu, au grand regret de ses auteurs, le succès attendu, malgré la présence à l'affiche d'un acteur de séries télévisées connu, Fernando Tejero.

La tendance promet de se retourner de nouveau cet été avec une autre comédie musicale, joyeuse et positive, intitulée Una hora más en Canarias [+lire aussi :
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. Le film est diamétralement opposé à son oeuvre précédente, avec sa lumière, son intrigue sentimentale sur le ton de la comédie et sa joie de vivre (et d'aimer). Parmi les autres notes inscrites sur le portée de ce titre se trouvent aussi de séduisantes beautés latines, des chansons d'amour et des costumes soignés.

On pense au cinéma de Jacques Demy, en particulier aux Demoiselles de Rochefort, et au Tout le monde dit I love you de Woody Allen. Una hora más en Canarias, qui a été tourné à Madrid et dans les Canaries avec le Catalan Quim Gutiérrez (Goya du meilleur acteur révélation pour Azul [+lire aussi :
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) dans le rôle d'un homme qui est l'objet du désir de trois filles sans scrupules prêtes à tout pour gagner son amour, invite à chanter, à danser, voire à s'envoler à chaque fois qu'un personnage tombe amoureux.

L'intrigue est centrée sur les efforts de Claudia (Angie Cepeda), Colombienne belle et pleine de tempérament qui vend du vin, pour récupérer son ex-petit ami et associé, Pablo (Gutiérrez), à présent fiancé avec Elena (Miren Ibarguren), classique, bien éduquée et apparemment parfaite. Claudia est aidée par sa soeur, la raisonnable et calme Mónica (Juana Acosta), mais elle n'imagine pas que celle-ci va à son tour s'énamourer du jeune homme.

Des chorégraphies élégantes, une photographie haute en couleur et des chansons pop espagnoles connues participent de la magie de ce conte romantique qui rafraîchira et égaiera sans nul doute le torride été espagnol.

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(Traduit de l'espagnol)

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