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FRANCE

Adieu Maurice Pialat

par 

- Le réalisateur français, Palme d'Or en 1987 meurt à Paris en laissant un héritage filmique important et contesté. Salué et regretté par tous, Président de la République inclus

La disparition à Paris du réalisateur français Maurice Pialat, dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 janvier, a provoqué une cascade de réactions émues dans le monde du 7e art hexagonal et au plus haut niveau de l’Etat français. Palme d’or au Festival de Cannes en 1987 pour Sous le soleil de Satan avec Gérard Depardieu et Sandrine Bonnaire, Maurice Pialat laisse derrière lui, à 77 ans, une œuvre riche marquée par la recherche de l’authenticité et par un anticonformisme brutal.
Peintre de formation, il débuta dans le long-métrage en 1967 avec L’enfance nue et accéda à la notoriété dès 1972 avec Nous ne vieillirons pas ensemble. Suivront des œuvres majeures comme Loulou en 1980 avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu, A nos amours en 1983 qui lança la carrière de Sandrine Bonnaire, Police en 1985 avec Sophie Marceau et l’extraordinaire Van Gogh en 1991 avec Jacques Dutronc.
Qualifié de «maître de l’art cinématographique» par le Président de la République Jacques Chirac, de «génie de l’écriture et de la mise en scène» par David Kessler, le directeur Centre National de la Cinématographie, d’héritier de Jean Renoir par le producteur Daniel Toscan du Plantier, Maurice Pialat a fait l’unanimité alors qu’il déclenchait plutôt la polémique au cours de sa carrière. Sifflé à Cannes pendant la cérémonie de remise de la Palme d’Or 1987, le réalisateur avait alors lancé : «si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus». Un coup d’éclat qui symbolise bien le caractère intransigeant de Maurice Pialat et de son «une œuvre à vif» comme l’a souligné le ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon qui a ajouté que «si le cinéma français mérite d’être tenu pour un cinéma d’auteur, c’est bien à des artistes comme lui qu’il le doit.»

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