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PRODUCTION Espagne

2002, l’année de la crise

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- Données négatives pour le cinéma espagnol: moins de recettes et de spectateurs, les films perdent de l’argent et les USA dominent

La relation annuelle sur le cinéma espagnol en 2002 a été présentée le 16 janvier dernier en même temps que le numéro 33 de la prestigieuse revue de l’Accadémie Espagnole des Arts et des Sciences cinématographiques intitulée : ‘La crise’.
Les chiffres sont effectivement inquiétants : le nombre de spectateurs chute de 26,5 à 15 millions, les recettes passent de 110 millions d’euros en 2001 à 75 millions en 2002, 82,4 pour cent des producteurs n’ont réalisé qu’un seul film et moins de 3 pour cent d’entre eux (2,9 pour la précision) en ont réalisé plus de 4, sans oublier que 7 films sur 10 perdent de l’argent. Dans les salles sortent 10 films par semaine, trop si l’on pense que le contrôle du marché de la part des américains est de 90 pour cent avec 43 pour cent des titres.
Même si la qualité du cinéma espagnol est supérieure, tout fait croire, chiffres à la main, que le pire doit encore arriver. 50 pour cent de la population ne va jamais au cinéma.
Les professionnels du secteur espèrent que la fusion des deux plateformes numériques et le lancement en février du film ‘phénomène’ Mortadelo y Filemón, leur fera reprendre souffle.
Le coût d’un film a été en moyenne en 2002 de 2,4 millions d’euros par rapport aux 3 millions de 2001 : pour ce qui concerne le nombre de copies on est passé des 113 en 2001 à 75 en 2002. Le film moyen serait de genre dramatique, avec un interprète masculin qui a entre 30 et 39 ans et féminin de 10 ans plus jeune, réalisé par un réalisateur homme de même âge qui a écrit tout seul un scénario original développé au moins en 4 versions successives avant d’être tourné.

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