09/02/2003 - Lone Scherfig choisit le 35mm en dépit du numérique et des règles Dogma, pour son nouveau film Wilbur wants to kill himself

Lis le Spécial Berlinale 2003

La chance de la réalisatrice danoise Lone Scherfig a commencé justement à la Berlinale, il y a deux ans, avec l’ovation du public et de la critique après la projection de Italian for beginners (Italiensk for begyndere).
Et la Berlinale choisit une fois encore de présenter en avant-première mondiale son premier film en langue anglaise Wilbur Wants to Kill Himself [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] dans la section des «Evènements Spéciaux».
Après un film réalisé en numérique selon les règles du Dogma 95, Lone Sherfig a opté pour le format 35mm pour raconter une histoire aux tons aigre-doux sur un homme en crise: celle de Wilbur, candidat au suicide, égocentrique et fragile, et de son frère optimiste et généreux.
Une histoire de douleur et de sourires, racontée avec l’habituelle finesse de la cinéaste.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

«J’ai voulu le 35mm pour revenir à la structure classique du langage cinématographique, en laissant de côté le Dogma et le numérique» a souligné Lone Sherfig «En échange j’ai eu la liberté de choisir les lumières, la photographie et la musique».
Le film, financé par le Scottish Film Institute, le Danish Film Institute ainsi que par le Nordic Film & Tv Found, a été presque entièrement réalisé à Glasgow (Ecosse).
«Le film est plus ‘sérieux’ justement parceque il est situé. C’est une société pleine de contrastes économiques et ceci a rendu tout beaucoup plus compréhensible».
Le ciel gris de la ville écossaise devient ainsi le reflet de la grisaille existentielle de Wilbur.

(Traduit de l'italien)