email print share on Facebook share on Twitter share on LinkedIn share on reddit pin on Pinterest

BERLINALE 2011 Panorama / Espagne

De Aranoa aborde la vie et la mort dans Amador

par 

Amador [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, le dernier film du réalisateur espagnol lauréat de nombreux prix Fernando León De Aranoa (Les Lundis au Soleil [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film
]
, Princesses) est un drame réaliste sur la vie et la mort, par moments véritablement touchant, pénétrant avec un beau petit revers de situation, et bien qu’il ne soit pas aussi puissant que sa meilleure œuvre Family, la qualité du dialogue s’y révèle être tout de même plus élevée.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

Marcela (Megaly Solier) est une jeune femme d’un pays d’Amérique latine non précisé qui vit dans une ville côtière espagnole avec son petit-ami Nelson (Pietro Sibile), qui obtient et vend des fleurs de façon illégale. Au début du film, elle découvre qu’elle est enceinte, mais le cache à tout le monde, y compris à son petit-ami, un homme froid et terre-à-terre. Pour venir à bout de sa situation financière précaire, Marcela accepte un travail d’été qui consiste à prendre soin d’un vieil homme alité :Amador (Celso Bugallo). Ce couple insolite va rapidement se lier d’amitié, partageant leurs pensées sur la vie et nombre d’autres sujets à travers des dialogues très souvent amusants, aux tournures parfois philosophiques. Or, Amador décède soudainement, ce qui laisse Marcela sans travail, ce qu’elle essaie également de cacher.

L’histoire possède un puissant fond social, ce qui n’est pas nouveau chez De Aranoa : dans Les Lundis au Soleil il analyse la vie des chômeurs. Or, il fait un autre clin d’œil à celui-ci dans son dernier film : Celso Bugallo y a également incarné un personnage appelé Amador. Or, dans Amador, le réalisateur prend une autre direction. Au lieu de mettre l’accent sur le chômage, il traite des sujets beaucoup plus basiques, tels que la valeur de la vie, la religion, les relations humaines, et la nature de la mort – et pose cette question philosophique directe : Quand la vie finit-elle réellement ?

Solier’s face is almost impenetrable for most of the film, except in a couple of more emotional scenes, but the audiences will learn to detect changes in her mood as the story progresses. Bugallo is excellent as the old man, conveying the character with minimalistic means, and Sibile convincingly displays a man who probably does care for his girlfriend, but is taking her for granted.

Le visage de Solier est quasiment impénétrable pendant la plus grande partie du film, sauf dans quelques scènes plus émotionnelles. Mais au fur et à mesure du film, le spectateur va apprendre à déceler ses changements d’humeur. Bugallo livre également une excellente prestation dans son rôle de vieillard, car il arrive à donner vie au personnage avec des moyens très minimalistes. Sibile, lui, interprète de manière convaincante un homme qui au fond aime sa copine, mais qui ne l’estime pas à sa juste valeur. Ce film est une production espagnole de Reposado Producciones et Mediapro, dont les ventes internationales sont gérées par Imagina International Sales.

(L'article continue plus bas - Inf. publicitaire)

(Traduit de l'anglais)

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.

Privacy Policy