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CANNES 2011 Semaine de la Critique / France

17 Filles : jeux d'enfants

par 

Comment envisager son futur quand on est une adolescente vivant à Lorient (France), ville marquée par une crise qui dure depuis plus de 50 ans? La réponse, les soeurs Delphine et Muriel Coulin l'ont trouvée dans un fait divers survenu aux États-Unis. Dévoilé à la 50ème Semaine de la Critique, 17 Filles [+lire aussi :
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est un premier film librement inspiré de l'histoire d'un groupe d'adolescentes dont la décision de tomber toutes enceinte en même temps va profondément bouleverser leur vie et celles de leurs proches.

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Intimiste, 17 Filles lorgne du côté d'un cinéma déjà abordé entre autres par Céline Sciamma (La Naissance des Pieuvres [+lire aussi :
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) ou Sofia Coppola. L'influence de la réalisatrice américaine plane ici clairement sur tout le film, tant la façon de filmer ces jeunes filles au plus près des corps rappelle son Virgin Suicides. De la visite médicale scolaire du début de film aux examens et échographie qui suivront, la caméra des deux soeurs s'immisce dans la vie de ces mamans en devenir pour y dévoiler chaque détail. Chaque geste. Chaque regard plein d'espoir.

Le casting est composé majoritairement d'inconnue et de débutantes. On notera néanmoins la présence de Louise Grinberg, aperçue dans Entre les Murs [+lire aussi :
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de Laurent Cantet (Palme d'Or 2008) et de Roxane Duran, présente dans Le Ruban Blanc [+lire aussi :
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de Michael Haneke (Palme d'Or 2009). Quant à Esther Garrel, troisième jeune actrice confirmée, on la retrouvera dans L'Apollonide [+lire aussi :
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de Bertrand Bonello, présenté cette année en compétition officielle.

Si le film est parfois plus maladroit qu'inspiré, il n'en reste pas moins juste et attachant. Le regard tourné vers cette jeunesse désenchantée ne se permet aucun jugement. Tout au plus, il cherche à comprendre un geste fort et qui ne sera pas sans conséquence.

Prêtes à tout pour changer de vie, ces filles jouent littéralement avec le feu dans une scène du film. L'illustration parfaite d'une décision perçue comme un simple jeu d'enfant.

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