Le pari poétique de Ni à vendre, ni à louer
par Fabien Lemercier
Seul représentant français en compétition au Festival de Karlovy Vary qui démarrera vendredi, Ni à vendre, ni à louer [+lire aussi :
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interview : Denis Delcampe
interview : Pascal Rabaté
fiche film] (Holidays by the Sea) de Pascal Rabaté (voir l’interview vidéo) est lancé aujourd’hui dans les salles de l’Hexagone par Ad Vitam sur 109 copies.
Représentant d’une vague d’auteurs de bande dessinée passant au grand écran comme Marjane Satrapi, Joann Sfar ou encore Riad Sattouf, Pascal Rabaté avait réussi l’an dernier des débuts remarqués dans le long métrage avec le succès surprise des Petits ruisseaux [+lire aussi :
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fiche film] (320 000 entrées France). Sorte d’hommage au Vacances de Monsieur Hulot de Jacques Tati, Ni à vendre, ni à louer qui est aussi inspiré par Blake Edwards, Aki Kaurismäki et Jacques Demy, tente le pari d’une comédie burlesque quasiment sans dialogues.
Interprété avec talent notamment par Jacques Gamblin, Maria de Meideros, François Damiens, François Morel et Dominique Pinon, le film qui retrace les mésaventures de plusieurs couples en week-end au bord de la mer ne manque pas de poésie, de charme et d’humour, même si la comparaison avec ses modèles et inspirations cinématographiques tourne parfois au désavantage du réalisateur. Produit par Loin derrière l’Oural pour un budget de 3,39 M€, Ni à vendre, ni à louer qui a bénéficié de préachats de Canal+ et Ciné+, ainsi que du soutien de la région des Pays de la Loire, est vendu à l’international par la société allemande Film Boutique.
Débarquent aussi en salles ce mercredi My Little Princess [+lire aussi :
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interview : Anamaria Vartolomei
fiche film] d’Eva Ionesco, découvert en séance spéciale à la dernière Semaine de la Critique cannoise avec Isabelle Huppert en mère artiste scandaleuse (lire le compte-rendu - Sophie Dulac Distribution sur 45 copies), la coproduction franco-belgo-grecque Nicostratos, le pélican [+lire aussi :
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fiche film] d’Olivier Horlait (Warner Bros. Pictures France dans plus de 250 cinémas) et La prima cosa bella [+lire aussi :
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fiche film] de l’Italien Paolo Virzi (lire l’article -
Wild Bunch Distribution sur 36 copies).
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