Un automne très chaud pour le cinéma luxembourgeois
par Boyd van Hoeij
Hot Hot Hot! (photo), premier long métrage du réalisateur primé pour ses courts métrages Beryl Koltz, joue encore après sept semaines d'exploitation – un bel exploit dans un pays qui coproduit assez activement mais réalise rarement des films entièrement nationaux.
Hot Hot Hot! est une comédie dramatique tournée en anglais qui se passe dans l'univers des saunas. Le Britannique Rob Stanley (qui a collaboré avec Koltz sur plusieurs de ses courts) y joue le rôle d'un employé quarantenaire plutôt falot qui se trouve transféré du poste qu'il adore, à savoir la section aquarium d'un grand parc d'attraction, à la zone des bains finlandais et turcs, pleine de piscines, saunas et bassins en tous genres.
Le film aborde à travers cette histoire les thèmes de la timidité et de la pudeur, de l'image qu'on a de son propre corps et des premiers amours tardifs. Stanley donne la réplique à ses compatriotes Joanna Scanlan, Gary Cady et Amber Doyle.
Cette production de Samsa Film, qui a fait son avant-première à Pusan le mois dernier, a été coproduite par Artemis Films Ltd. (Belgique) et Amour Fou Filmproduktion (Autriche) avec le soutien du Fonds luxembourgeois pour le cinéma, de Bruxellimage et de l'Institut de cinéma d'Autriche.
Les écrans du Grand Duché accueillent aussi en ce moment le documentaire local De Baureblues (t.i. The Farmer’s Blues) de Julie Schroell, qui s'intéresse à l'évolution de l'agriculture du pays depuis 1950 et entre dans sa troisième semaine d'exploitation.
En termes de coproductions, le violent thriller en français Nuit blanche de Frédéric Jardin (coproduit par Paul Thiltges Distributions), avec Tomer Sisley et Joey Starr, entre dans sa deuxième semaine. La comédie en anglais Hysteria de Tanya Wexler (coprod. Delux Productions), avec Maggie Gyllenhaal et Hugh Dancy, doit sortir la semaine prochaine.
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez plus d'articles comme celui-ci, directement dans votre boîte mail.
