01/02/2012

Fidèle à une stratégie ciblée sur un cinéma d’auteur européen de qualité encore démontrée récemment avec Play [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Ruben Östlund
interview : Ruben Ostlund
fiche film] (finaliste pour le Prix Lux 2011, Parlement européen) du Suédois Ruben Ostlund (finalist du Prix LUX en 2011), la société française de ventes internationales Coproduction Office misera à l’European Film Market de la 62ème Berlinale (du 9 au 19 février 2012) sur la coproduction germano-grecque Meteora de Spiros Stathoulopoulos, sélectionnée en compétition.

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Ce second long d’un cinéaste révélé à la Quinzaine des réalisateurs cannoise 2007 avec le culte PVC-1 (un seul plan sequence de 75 minutes) a été produit côté allemand par la filiale de Coproduction Office : Essential Filmproduktion (Philippe Bober et Susan Marian). Se déroulant en Thessalie où les monastères orthodoxes sont perchés au sommet de pitons rocheux, comme suspendus entre ciel et terre, alors que les cycles de la vie dans les fermes de la vallée créent un contraste saisissant avec ce monde ascétique, Meteora est centré sur une jeune moine (Theo Alexander) et une nonne (Tamilia Koulieva) tiraillés entre vocation spirituelle et désirs humains.

A Berlin, l’équipe de Philippe Bober prévendra aussi la très attendue trilogie Paradise de l’Autrichien Ulrich Seidlqui explore les thématiques du tourisme sexuel, de l’amour et des fossés séparant cultures et religions.