03/02/2012

Promoción fantasma [+lire aussi :
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fiche film], qui arrive sur plus de 300 écrans espagnols, distribué par Hispano Foxfilm, est le grand espoir de la semaine pour le cinéma espagnol. C'est une comédie qui, sans cacher sa vocation commerciale et son intention de toucher les adolescents, est parvenue à entrer dans les bonnes grâces des plus difficiles des critiques, comme l'avait fait à son époque, quoiqu'un peu moins nettement, le film précédent de Javier Ruiz Caldera (Spanish Movie [+lire aussi :
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fiche film], qui a réalisé plus de 7,5 millions d'euros de recettes en 2009 – lire l'info).

On pouvait imaginer en voyant quelle société a produit le film qu'il ne s'agit pas du tout-venant de la comédie : Promoción fantasma a été produit par Mod Producciones, la maison fondée par Fernando Bovaira en 2008 à laquelle on doit Ágora [+lire aussi :
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fiche film] d'Amenábar ou encore Biutiful [+lire aussi :
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fiche film] d'Iñárritu. L'année dernière, avec Primos [+lire aussi :
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fiche film] de Daniel Sánchez Arévalo, Mod a fait sa première incursion dans la comédie, un registre peu cultivé par la nouvelle génération des réalisateurs espagnols, plus tournée vers le cinéma de genre.

Promoción fantasma raconte les mésaventures de Modesto (Raúl Arévalo), un enseignant qui voit des morts et pour cette raison, se fait licencier de tous ses postes. Sa chance tourne quand on le charge de cinq élèves pour qu'ils réussissent leurs examens et puissent enfin quitter l'école. La particularité de ces cinq étudiants est qu'ils sont morts depuis vingt ans.

Alta Films lance de son côté 150 copies de Katmandú, un espejo en el cielo [+lire aussi :
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fiche film] (lire l'info), le sixième long métrage d'Icíar Bollaín (lire l'inteviewa). Après l'ambitieux Même la pluie [+lire aussi :
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interview : Icíar Bollaín
fiche film], la réalisatrice est retournée dans un endroit exotique (non pas la Bolivie mais le Népal) pour nous livrer un film plus intimiste interprété par la jeune Verónica Echegui qui raconte l'histoire d'une institutrice catalane déterminée à aider les enfants des bidonvilles de la capitale népalaise.

Avec ces deux films, en particulier Promoción fantasma, le cinéma espagnol espère améliorer son box-office pour ce début d'année, car les modestes résultats de La chispa de la vida [+lire aussi :
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interview : Álex de la Iglesia
interview : Álex de la Iglesia
fiche film] d'Álex de la Iglesia ont été une grande déception (le film a réalisé 800 000 euros seulement de recettes en ses trois premières semaines d'exploitation).

(Traduit de l'espagnol)