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INDUSTRIE France

La numérisation du patrimoine passe à la vitesse supérieure

par 

- Feu vert européen pour le plan français de numérisation des films de patrimoine piloté par le CNC et premier accord pour Gaumont.

La très bonne santé actuelle du cinéma français que Harvey Weinstein n’a pas hésité récemment à qualifier d’"âge d’or" ne se résume pas aux succès des nouveautés nationales en salles et dans les palmarès internationaux, à un très fort volume de production et à une fréquentation au beau fixe. La réactivité des pouvoirs publics face aux évolutions technologiques est également au rendez-vous. En pleine expansion, le développement des offres légales de VOD accompagnant les mutations de la consommation des films et constituant un ingrédient indispensable dans la lutte anti-piratage offre notamment de nouvelles vitrines d’exposition aux films de patrimoine, des œuvres incontournables pour assurer l’éducation à l’image des jeunes générations cinéphiles.

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L’enjeu a été bien compris par l’Etat français qui s’est engagé dans un vaste plan de numérisation et de conservation (courts et longs métrages produits avant 2000) via le Centre National du Cinéma et de l’image animée (CNC) avec une enveloppe de 400 M€ sur six ans. La Commission Européenne a donné hier son feu vert à l’opération qui concernera surtout des films aux perspectives commerciales limitées.

Les détenteurs de grands catalogues de films (Gaumont, Pathé, StudioCanal, Studio 37, EuropaCorp, TF1 Droits Audiovisuels et SNC pour M6) pour lesquels on peut présager des remontées de recettes, ont une autre voie d’accès à la numérisation à travers les 100 M€ du Grand Emprunt sur les Investissements d’Avenir initié en 2010 par l’Etat français. Dans ce cadre, Gaumont vient de signer cette semaine le premier accord important avec 270 films qui seront numérisés en quatre ans. L'Etat français investira 10 M€ via la Caisse des Dépôts en échange d’une partie des recettes de l’exploitation des titres sur 15 ans.

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