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FESTIVALS Belgique

La Maison des Ombres remporte le Corbeau d’Or au BIFFF

par 

- Un pensionnat, des zombies cubains, un homme qui perd du sable, des nazis venus tout droit de la face cachée de la lune : palmarès éclectique pour le 30ème BIFFF.

Le Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF) s’est achevé hier à Bruxelles, après 12 jours intenses de célébration. Le Grand Prix du festival (le Corbeau d’Or), est revenu au premier film du réalisateur anglais Nick Murphy, La Maison des Ombres [+lire aussi :
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. Au lendemain de la première guerre mondiale, Florence Cathcart, une jeune universitaire, professe avec ferveur un scepticisme à toute épreuve, s’efforçant de déjouer les charlatans qui tentent de profiter de la douleur des endeuillés pour leur faire passer des vessies pour des lanternes. Appelée à la rescousse par le directeur d’un internat où semble sévir le fantôme d’un enfant disparu, elle va se retrouver confrontée malgré ses convictions au surnaturel. Dans la veine des grands films de fantômes (Les Autres, L’Orphelinat [+lire aussi :
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), le film est porté par ses interprètes, et notamment par Rebecca Hall, nommée aux BIFA pour sa performance dans le rôle de Florence. Le Corbeau d’Argent a été attribué à Juan of the Dead [+lire aussi :
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d’Alejandro Brigues (Cuba/ Espagne), dont le cocktail décapant d’humour, d’hémoglobine, d’éviscération, de sexe et de très méchants zombies, le tout sis à Cuba, a fait le bonheur des festivaliers.

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Le jury de la compétition européenne a lui choisi de sacrer un phénomène : Iron Sky [+lire aussi :
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interview : Tero Kaukomaa
interview : Timo Vuorensola
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, du finlandais Timo Vuorensola. Ce qui avait commencé comme un blague parfaitement potache (les nazis sont de retour, ils s’étaient cachés sur la lune), a fini par monter en puissance : à force de buzz, de clins d’œil parodique, d’un peu de crowfunding et une bonne dose de financements institutionnels, Iron Sky (le film finlandais le plus cher de l’histoire) a fini par voir le jour, et a eu les honneurs du festival de Berlin. La blague a visiblement fonctionné auprès du jury, qui a également choisi d’accorder une mention à la comédie romantico-surréaliste suisse Der Sandmann [+lire aussi :
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de Peter Luisi.

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