27/07/2012 - Sur les 14 réalisateurs italiens invités à la Mostra de Venise, trois sont en lice, tandis que les documentaires de Cavani, Mazzacurati et Vicari seront présentés hors-compétition et les films de De Matteo et Mereu dans la section Horizons

Si la section Contrechamp italien a été supprimée, le directeur de la Mostra Alberto Barbera considérant qu'elle faisait figure de "réserve d'Indiens" (lire l'interview), le cinéma transalpin n'en est pas moins bien représenté dans la Sélection officielle de la 69ème Mostra de Venise, à commencer par la compétition internationale, où concourent Bella addormentata [+lire aussi :
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interview : Marco Bellocchio
fiche film] de Marco Bellocchio (un film sur l'euthanasie contesté avant même le début de son tournage – lire l'article), E' stato il figlio [+lire aussi :
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fiche film] de Daniele Ciprì (un conte grotesque sur une famille du sud qui sortira en Italie le 14 septembre) et Un giorno speciale [+lire aussi :
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fiche film] de Francesca Comencini (que la réalisatrice décrit comme "un petit roman de formation dédié à nos jeunes en ces temps de précarité"). On note que les deux premiers de ces titres ont a pour interprète principal Toni Servillo (ici en photo, dans le film de Ciprì).

Quatre autres films transalpins feront l'objet de projections spéciales hors-compétition : les documentaires Clarisse de Liliana Cavani, Medici con l'Africa de Carlo Mazzacurati, La nave dolce de Daniele Vicari (coproduit en Albanie) et Sfiorando il muro de Silvia Giralucci et Luca Ricciardi . Daniele Incalcaterra et Fausta Quattrini signent quant à eux la coproduction franco-argentine El impenetrable. Le titre franco-italien Sur un fil… de Simon Brook et la coproduction avec les États-Unis Enzo Avitabile Music Life de Jonathan Demme seront également présentés hors-compétition et celui de Demme a été choisi comme deuxième film d'ouverture du festival.

Sont en lice dans la section Horizons Ivano De Matteo avec Gli equilibristi, une coproduction française sur la difficulté d'être un père séparé, Salvatore Mereu avec Bellas mariposas, sur deux jeunes filles de la banlieue dégradée de Cagliari, Leonardo Di Costanzo avec son premier long métrage, L'intervallo (Italie/Suisse/Allemagne), et Roberto Minervini avec Low Tide (États-Unis/Italie/Belgique). La sala d'Alessio Giannone et Cargo de Carlo Sironi sont au programme d'Horizons courts métrages.

Il faut signaler dans la section Venise classiques la programmation de Monicelli. La versione di Mario, un portrait collectif chaleureux sur un génie du cinéma, et La guerra dei vulcani de Francesco Patierno, sur le triangle amoureux formé jadis par Rossellini, Magnani et Bergman.

(Traduit de l'italien)