31/07/2012 - Le MK2 Hautefeuille propose du 1er au 7 août le Festival du cinéma belge : des Dardenne à Bouli Lanners, l’occasion de (re)découvrir le cinéma du plat pays

Du 1er au 7 août prochains, la salle de cinéma parisienne MK2 Hautefeuille célèbre le cinéma belge sous toutes ses formes. De Gérard Corbiau à David Lambert, en passant bien sûr par les frères Dardenne, Jaco Van Dormael ou Michael Roskam, la rétrospective donnera à voir (une belle partie de) ce qui se fait de mieux dans le plat pays.

En 1988, Gérard Corbiau réalise Le Maître de Musique. Cette fresque historique sur l’art lyrique, dont le premier rôle est incarné par le célèbre baryton José Van Dam, rencontre un beau succès public et critique, puisqu’il représente la Belgique dans la course à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. 3 ans plus tard, Jaco Van Dormael fait date à Cannes, où il remporte la Caméra d’Or avec Toto le Héros. C’est le début d’une longue lignée de Belges à Cannes, représentée avec une régularité d’horloge suisse par les frères Dardenne, dont pas moins de 6 films ont été montrés sur la Croisette. Hautefeuille a retenu Le Fils et La Promesse.

Depuis, les créateurs belges, francophones et néerlandophones, se sont employés à démontrer aux cinéphiles du monde entier la force et la diversité de leur créativité. La tendre folie d’Abel et Gordon (L’Iceberg [+lire aussi :
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fiche film]), la folle fantaisie de Patar et Aubier (Panique au village [+lire aussi :
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fiche film]), la douce mélancolie de Benoît Mariage (Les Convoyeurs attendent), côtoient la fable alcoolisée de Felix Van Groeningen (La Merditude des Choses [+lire aussi :
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fiche film]), le polar aux hormones de Michael R. Roskam (Bullhead [+lire aussi :
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fiche film]), ou la romance sociale de Christophe Van Roompaey (Moscow, Belgium [+lire aussi :
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La rétrospective fait aussi la part belle aux acteurs, de la performance culte de Benoît Poelvoorde dans Le Vélo de Ghislain Lambert, à la prestation hallucinée de Jean-Claude Vandamme dans JCVD [+lire aussi :
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fiche film] de Mabrouk El Mechri.

A travers 17 films emblématiques, c’est à 25 ans de cinéma belge que le public aura droit.