07/09/2012 - Le second long métrage de Sébastien Betbeder, interprété par Agathe Bonitzer et Pio Marmaï, sera dévoilé dans la section Discovery

Parmi les très nombreuses productions françaises sélectionnées au Festival de Toronto (lire l’article) qui a débuté hier se distingue un film passé sous le radar lors de sa phase de production : Les nuits avec Théodore [+lire aussi :
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fiche film] de Sébastien Betbeder. Le second long du cinéaste révélé à Locarno en 2007 avec Nuage [+lire aussi :
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fiche film] sera dévoilé demain dans la section Discovery. Au casting figurent les valeurs montantes Agathe Bonitzer (appréciée à Berlin dans A moi seule [+lire aussi :
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fiche film] et bientôt à l’affiche dans Au bout du conte et La religieuse) et Pio Marmaï (Un heureux événement [+lire aussi :
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interview : Rémi Bezançon
fiche film], Alyah [+lire aussi :
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fiche film]), mais aussi Fabrice Adde, Sarah Le Picard, Emmanuel Sety et Natalie Boutefeu.

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Ecrit par le réalisateur, le scénario démarre lors d’une fête dans un appartement parisien. Théodore fait la rencontre d’Anna. Plus tard, tandis qu’ils errent dans la ville endormie, ils décident d’escalader les grilles du parc des Buttes-Chaumont. C’est là qu’ils partageront leur première nuit. Ils y reviendront les nuits suivantes jusqu’à ce que cette étrange attirance vienne à les séparer.

Les nuits avec Théodore a tapé dans l’œil des sélectionneurs de Toronto lors d’une séance de projections organisée cet été par Unifrance. "C’est une sélection sans passe-droit, un peu un conte de fée pour nous et une très belle occasion de faire reconnaître notre travail" a expliqué à Cineuropa le producteur Frédéric Dubreuil (Envie de Tempête Productions). "Sébastien Betbeder a un vrai univers, une élégance et une singularité assez peu commune qui peut même éventuellement déplaire, mais qui le fait sortir du lot par rapport aux faiseurs d’histoires. Avec lui, même si cela peut paraître exagéré, j’ai l’impression de produire le Truffaut d’aujourd’hui". Le film est le premier long métrage produit par la société après 22 courts en une dizaine d’années. "Depuis l’annonce de la sélection à Toronto, je reçois beaucoup de propositions de distributeurs français et de vendeurs internationaux. Nous sommes en négociations, mais je veux d’abord que le film soit montré au Canada dans les meilleures conditions car sa durée (1h07mn) en fait un objet particulier. Et nous avons déjà un projet en route avec Sébastien, Deux automnes, trois hivers, qui entrera en production à l’automne."