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SORTIES France

Rengaine en outsider

par 

- Coup de foudre de la Quinzaine des réalisateurs, le film de Rachid Djaïdani défie les ténors Après Mai, La Chasse et Le Capital

Les cinéphiles sont à la fête aujourd’hui avec une très belle qualité européenne pour les nouveautés débarquant dans les salles de l’Hexagone. Sortent en effet le subtil Après Mai [+lire aussi :
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de Olivier Assayas (Prix du scénario à la Mostra de Venise 2012 – MK2 sur 100 copies), le percutant La Chasse [+lire aussi :
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du Danois Thomas Vinterberg (qui a valu à son compatriote Mads Mikkelsen le prix d'interprétation masculine au dernier Festival de Cannes – Pretty Pictures sur 140 copies) et Le Capital [+lire aussi :
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de Costa Gavras (première à Toronto et en compétition à San Sebastian – lire l’article - Mars Distribution sur 259 copies). Mais la véritable surprise est incontestablement Rengaine [+lire aussi :
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(Hold Back) de Rachid Djaïdani, coup de foudre de la dernière Quinzaine des réalisateurs cannoise (lire la critique). Lancé par Haut et Court sur 63 copies, le film a notamment reçu le soutien du Label des spectateurs UGC et celui de L’Autre Regard attribué aux oeuvres singulières remarquées par les programmateurs du réseau Gaumont-Pathé.

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Rengaine retrace avec beaucoup d’humour et une très grande liberté formelle les mésaventures de deux jeunes des quartiers populaires parisiens dont les projets de mariage sont entravés par un tabou encore bien ancré dans les mentalités de leurs deux communautés : un noir chrétien ne peut pas épouser une Arabe. Pour le réalisateur, "ce film est un cri, une revendication, qui témoigne des conflits intercommunautaires. Mais c’est avant tout un film d’union, même si je montre combien il est difficile de parler d’amour entre communautés différentes." Un film que Rachid Djaïdani a mis neuf ans à mener à bien. "Quand on ne vient pas du milieu du cinéma, on est immédiatement rembarré et on s’entend dire qu’on n’a pas de légitimité pour tourner un film. C’est pour cette raison que j’ai voulu tout "défaire" : je n’ai donc pas écrit de scénario et j’ai multiplié les ellipses au montage. En outre, je crois vraiment à l’improvisation. Je tenais à faire un film "de rue", et pas du cinéma de bonne conscience. J’ai toujours su que je ne savais pas faire de belles images, des images léchées ou esthétiques, car seule la vérité m’intéresse."

A signaler également aujourd’hui les sorties de Hôtel du Paradis [+lire aussi :
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de Claude Berne (Zelig Films Distribution) et du long métrage franco-israélien Beautiful Valley de Hadar Friedlich (découvert à San Sebastian en 2011 et distribué par son producteur Les Films du Poisson).


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