03/12/2012 - Le 2ème film de Scott Graham, qui se passe en Écosse dans les Highlands, a aussi remporté le FIPRESCI et le Prix École Holden du scénario. Les recettes du festival grimpent de 16,25%

Un père et une fille et une station-essence perdue en Écosse, dans les Highlands, où le silence et le peu de visiteurs favorisent peut-être une attirance incestueuse : voilà la prémisse de Shell [+lire aussi :
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fiche film] de l'Écossais Scott Graham, qui a remporté samedi la 30ème édition du Festival de Turin. Le jury présidé par Paolo Sorrentino a comme celui de l'année dernière (c'est alors le film islandais Either Way [+lire aussi :
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fiche film] qui l'avait emporté) récompensé un film sur deux personnages qui vivent près d'une route où ne passe personne, entourés par une nature grandiose. Cette fois, il s'agit d'une histoire de solitude et d'abandon dont l'héroïne adolescente, la Shell du titre (Chloe Pirrie), partage avec son père épileptique (Joseph Mawle) une vie étouffante scandée par le passage de quelques rares clients. Sur tout le film pèse le poids du renoncement : étonnamment, la jeune fille ne semble pas désirer autre chose... Jusqu'au jour où un événement bouleversant va changer sa vie. Shell a aussi raflé le Prix FIPRESCI et le Prix École Holden du meilleur scénario.

Le doux-amer récit d'amitié, de maladie et de renaissance Noi non siamo come James Bond [+lire aussi :
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fiche film], co-réalisé par les Italiens Mario Balsamo et Guido Gabrielli (lire la critique), a quant à lui reçu le Prix spécial du jury, ex aequo avec le titre américain Pavilion. Le prix de la meilleure actrice est allé à Aylin Tezel pour son rôle dans Breaking Horizons [+lire aussi :
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fiche film] de l'Allemande Pola Beck, celui d'une jeune femme enceinte suite à une brève rencontre qui hésite à garder l'enfant. Le prix d'interprétation masculine a récompensé Hunton Batu pour sa prestation dans le film mongol The First Aggregate.

Cette 30ème édition du Festival de Turin, dont le début a été marqué par le refus de Ken Loach de venir recevoir le prix qui devait honorer l'ensemble de sa carrière (lire l'info), aura été la dernière placée sous la direction de Gianni Amelio (qui devrait être remplacé l'année prochaine par Gabriele Salvatores), mais il part avec les honneurs. Cette édition a en effet aussi été l'édition de tous les records : les recettes et le nombre d'entrées vendues ont augmenté respectivement de 16,25% et 17,8% par rapport à l'année dernière. Le nombre de participants accrédités aussi a progressé (de 14,8%), passant de 1662 à 1908, et les journalistes présents ont été 674 soit 6,5% de plus que l'année dernière.

Pour consulter la liste complète des lauréats (documentaires, courts, Prix Cipputi et Bassan), cliquer ici.

(Traduit de l'italien)