11/01/2013 - Le deuxième film de Matthias Schweighöfer après le succès de What A Man est de nouveau une comédie effrénée

Matthias Schweighöfer, qui est présentement un des jeunes acteurs favoris du grand public allemand, est devenu dès son premier long métrage des deux côtés de la caméra, la comédie What A Man, un de ses réalisateurs préférés (le film a vendu près d'1,8 million d'entrées en 2011, pour environ 13 millions d'euros de recettes). Sa deuxième oeuvre, lancée hier par Twentieth Century Fox, promet de le confirmer : Schlussmacher [+lire aussi :
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fiche film] se présente comme une comédie effrénée au sujet intrigant où le public outre-rhénan peut retrouver d'autres visages bien connus de lui, comme celui de Nadia Uhl.

Le film, produit par Pantaleon, la société du réalisateur, place Schweighöfer dans le rôle d'un professionnel de la rupture amoureuse, un oiseau de mauvais augure nommé Paul qui voyage à travers le pays pour annoncer à des hommes et des femmes de la part de ses clients que leurs couples n'existent plus. Un des destinataires de la triste nouvelle, le sensible Toto (Milan Peschel), se trouve tellement désemparé que Paul n'arrive pas à s'en débarrasser et doit l'emmener avec lui dans sa tournée. Il va se rendre compte que Toto sème la zizanie partout où il va.

Dans un autre registre, NFP lance un autre des titres importants de ce début 2013 : Hannah Arendt de Margarethe von Trotta, avec Barbara Sukowa dans le rôle de l'illustre philosophe à laquelle on doit La condition de l'homme moderne. Cette production Heimatfilm se concentre plus particulièrement sur les courageux articles composés par Arendt sur le procès du nazi Adolf Eichmann et la banalité du mal, des textes nuancés où elle rejette la qualification simpliste de "monstre" qui lui ont valu l'opprobre générale.

Universum distribue de son côté le film d'animation pour enfants en 3D Ritter Rost de Thomas Bodenstein, Hubert Weiland et Nina Wels, une production Caligari où le chevalier Rost outrage le guerrier jusque là invaincu Protz en le battant en duel. De son côté, Drei-Freunde lance le thriller gore Bela Kiss : Prologue de Lucien Förstner, une production Mirror Maze où cinq brigands en cavale se retrouvent face au célèbre tueur en série hongrois Bela Kiss.

La cinquième nouveauté de cette semaine parcimonieuse mais dense est le film encensé De rouille et d'os [+lire aussi :
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interview : Jacques Audiard
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fiche film] du Français Jacques Audiard, distribué par Wild Bunch.