18/01/2013 - Le festival bruxellois dédié au cinéma d’animation revient en février, avec au programme quelques grands succès récents du cinéma d’animation européen

Depuis plus de 30 ans, le festival Anima propose au public bruxellois, mais aussi wallon et flamand grâce à des décentralisations le meilleur de la production annuelle en termes de cinéma d’animation. La prochaine édition, qui se tiendra du 8 au 17 février prochains, s’annonce riche et passionnante, entre tradition et innovation.

En ouverture, le festival proposera une relecture des aventures de l’inusable Pinocchio [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Enzo D'Alò
fiche film] par le réalisateur italien Enzo D'Alò (La Mouette et le Chat). Une coproduction entre l’Italie, la France, la Belgique et le Luxembourg, mise en musique par l’une des dernières partitions de Lucio Dalla, qui a fait l’ouverture des derniers Venice Days.

Si la compétition est cette année dominée par les productions asiatiques (4 films japonais et 2 films sud-coréens), on y retrouvera néanmoins le film espagnol O Apostolo [+lire aussi :
bande-annonce
making of
fiche film] (foto), de Fernando Cortizo, thriller en stop motion à l’atmosphère médiévale, ainsi que le dernier film de la réalisatrice roumaine Anca Damian, Le Voyage de Monsieur Crulic [+lire aussi :
critique
bande-annonce
interview : Anca Damian
fiche film], essai animé, mélangeant le papier découpé, dessin animé et photographie, plongée au cœur du destin tragique d’un roumain mort dans une geôle polonaise suite à une erreur judiciaire. Présenté au Festival de Locarno, le film a également remporté le grand prix à Annecy. Du côté de la compétition internationale jeune public, on retrouvera Pinocchio, mais aussi un autre film espagnol, Tad l’explorateur [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film], d’Enrique Gato, gros succès du box-office espagnol en 2012, et, fait rare, également en lice pour le Goya du meilleur réalisateur le 17 février prochain.

Outre les compétitions, Anima proposera un programme riche en rencontres, notamment à travers les journées professionnelles Futuranima, ou encore les diverses rétrospectives (dont une consacrée au musicien et animateur suédois Borge Ring, ou encore Animazioni al dente, dédiée à la création italienne contemporaine). Une carte blanche est également proposée au festival tchèque Anifest, qui mettra à l’honneur l’animation moderne en provenance d’Europe centrale.