22/01/2013 - Le festival dédié au jeune cinéma germanophone a cette année comme invités d'honneur Michael Ballhaus et Oskar Roehler

La 34ème édition du Festival Max Ophüls (21-27 janvier 2013) a été ouverte hier soir à Sarrebruck par une cérémonie dont la grande figure était le directeur de la photographie Michael Ballhaus, lauréat du Prix d'honneur de l'année. Ballhaus, qui a eu la chance à 18 ans de participer au tournage de Lola Montez auprès d'Ophüls avant d'accompagner en Allemagne comme aux États-Unis des réalisateurs comme Rainer Werner Fassbinder et Martin Scorcese. Il a aussi été nominé trois fois aux Oscars et il a créé une bourse d'études à son nom dans sa discipline. Après le gala, le public du festival de la jeune cinématographie germanophone a pu découvrir Robin Hood de Martin Schreier, où la célèbre histoire de Robin des bois est transposée à l'Allemagne dans un futur proche.

La compétition longs métrages comprend seize titres, dont Nordstrand de Florian Eichinger (article) et Nemez de Stanislav Güntner, qui raconte l'histoire d'un jeune homme désireux d'échapper à ses connections avec la mafia. Des compétitions sont aussi réservées aux moyens métrages et aux courts, tandis que comme chaque année, la section Spektrum explore l'actualité la plus récente du cinéma germanophone. On trouve notamment parmi les quinze sélections de cette section le poignant documentaire Vergiss mein nicht [+lire aussi :
bande-annonce
fiche film] ("ne m'oublie pas") où David Sieveking a décidé de suivre sa propre famille, notamment sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer.

Une soirée spéciale va être consacrée au producteur Bernd Eichinger, décédé en 2011. Elle donnera lieu à la présentation du documentaire Der Bernd. Un autre hommage est réservé à l'acteur et réalisateur Vadim Glowna, décédé l'année dernière.

Oskar Roehler, invité spécial de l'événement en tant qu'emblème du jeune cinéma allemand, fait quant à lui l'objet d'une rétrospective comprenant cinq de ses films. Une autre section parrainée par le magazine Spex se penche sur le cinéma d'auteur de Rainer Kirberg